Dans ce troisième épisode, nous parlons du contexte sociétal dans lequel Vladimir Poutine a grandi.
Suite aux amnisties de prisonniers de 1953, la situation criminogène s’est dégradée en URSS, et notamment à Leningrad. De plus, en raison du pourcentage important d’individus faisant l’expérience de la prison, on assiste depuis le stalinisme à une « pègrénisation » de la société, c’est-à-dire à la propagation des codes de la pègre au sein de la population générale. Or, dans les situations d’insécurité et de malaise social, la compétition favorise le virilisme (renforcement des valeurs comprenant la domination masculine). La loi du plus fort prévaut et la virilité devient un principe organisateur essentiel de la hiérarchisation du pouvoir. Partant de notre expérience professionnelle dans une colonie pénitentiaire de Sibérie, nous illustrons notre propos par l’exemple des prisons où la vie des détenus est régie par une hiérarchie interne basée sur un système de caste. Au niveau microsocial, la loi du plus fort règne dans la cour de l’immeuble où habite Vladimir Poutine. Nous évoquons sa volonté d’être un leader et son passé de petit voyou et, pour terminer, nous parlons de sa rencontre avec le sport.
Pour aller plus loin sur le système de caste dans les prisons de l’ex-URSS, lire mon article : « Les violences sexuelles entre détenus de sexe masculin : un révélateur de la subordination de la femme dans la société » sur https://www.resilience-psy.com/les-violences-sexuelles-entre-detenus-de-sexe-masculin-un-revelateur-de-la-subordination-de-la-femme-dans-la-societe/
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