You are currently viewing Le syndrome de Lima, reflet en miroir du syndrome de Stockholm
Lima, résidence de l'ambassadeur du Japon. Prise d'otages par le Mouvement révolutionnaire Túpac Amaru (MRTA). Photo de RUGGERI, Andrea

Le syndrome de Lima, reflet en miroir du syndrome de Stockholm

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Les agresseurs
  • Temps de lecture :21 min de lecture

Introduction

L’attaque de la Kreditbanken et la prise d’otages qui s’en est suivie, dans le quartier de Norrmalmstorg, à Stockholm, le 23 août 1973, a fait couler beaucoup d’encre. Cet événement est à l’origine de ce que l’on nomme le syndrome de Stockholm. En mai 2022, Neflix a sorti une mini-série, Clark, narrant la vie tumultueuse d’un des preneurs d’otage, Clark Olfsson. Pour une meilleure compréhension du présent texte, nous invitons le lecteur à lire notre article « Un nouveau regard sur le syndrome de Stockholm » sur https://www.resilience-psy.com/un-nouveau-regard-sur-le-syndrome-de-stockholm/ L’attitude étonnante des otages envers les braqueurs a fait l’objet de toutes les attentions, mais aucun expert psychiatre ne semble s’être intéressé aux attitudes, comportements et sentiments positifs des ravisseurs, Jan Olsson et Clark Olofsson, pour leurs victimes. Dans cet article, nous avançons l’hypothèse qu’ils ont développé un syndrome de Lima en miroir du syndrome de Stockholm manifesté par leurs captifs, Kristin Enmark, Elizabeth Oldgren, Brigitta Lundblad et Sven Säfström.

Définition

Le syndrome de Stockholm manifesté par les otages a davantage de risque de se développer si les ravisseurs leur réciproquent leurs sentiments positifs. On nomme « syndrome de Lima » la relation d’empathie, voire de sympathie, que développent les ravisseurs vis-à-vis de leurs victimes.

Ces deux syndromes, celui de Stockholm et de Lima, se répondent en miroir et sont susceptibles de se renforcer réciproquement.

L’histoire du syndrome de Lima

Le syndrome de Lima doit son nom à une spectaculaire prise d’otages survenue en 1996 dans la capitale péruvienne. Le 17 décembre, quatorze membres du Mouvement révolutionnaire Tupac Amaru (MRTA), un mouvement marxiste-léniniste péruvien[1], font irruption dans la résidence de l’ambassadeur du Japon, Morihisha Aoki, située dans le quartier huppé de San Isidro. Le commando, composé de deux femmes et de douze hommes âgés d’une vingtaine d’années, est mené par Nestor Cerpa Cartolini, le vétéran de 43 ans, alias « Commandante Evaristo ». Une cérémonie officielle est organisée à la résidence d’Aoki en l’honneur du soixante-troisième anniversaire de l’empereur Akihito. Tout le gratin japonais et péruvien s’y presse.

Les terroristes séquestrent quelque 621 otages, personnel de l’ambassade, diplomates, hauts fonctionnaires, officiers militaires et expatriés employés par des entreprises nippones. Leurs revendications sont politiques. Ils réclament la libération de leurs militants incarcérés et la révision radicale des mesures économiques néolibérales promues par le président Alberto Fujimori.

Le Suisse vaudois Michel Minnig, un des captifs, est le délégué du Comité International de la Croix-Rouge (CICR). Il endosse rapidement le rôle d’intermédiaire neutre en encourageant le dialogue entre les parties. Grâce à son intervention, des otages sont libérés dès la première nuit. Au total, 549 otages retrouvent rapidement la liberté sous les auspices du CICR. Seules restent captives les personnalités les plus précieuses en termes de négociations : ministres, parlementaires, ambassadeurs, hauts fonctionnaires et militaires. (Minning, 1998)

Dès le deuxième jour, l’atmosphère devient légèrement plus sereine ; le MRTA n’a pas pour but de tuer les captifs et l’angoisse retombe quelque peu. De l’opinion unanime des otages, les guérilleros sont « très courtois » (Baudin, 1996). Ils laissent à leurs captifs « la plus grande liberté possible. Dans la mesure des circonstances… » (Baudin, 1996). Les médecins qui visitent régulièrement la résidence assiégée ne constatent aucune agression physique sur les otages. Le danger vient davantage de l’extérieur que de l’intérieur. Ogura Hidetaka, alors responsable des affaires politiques à l’ambassade, raconte : « Les otages étaient tous allongés face contre terre, mais c’était plutôt par peur des tirs de la police à l’extérieur. » (Takuya, 2019). L’ambassadeur Aoki demandera aux policiers de cesser de tirer, ramenant ainsi un peu de sérénité dans la résidence.

Le CICR apporte assistance matérielle et morale aux personnes retenues aux mains des guérilleros, il les approvisionne en biens essentiels à leur survie – nourriture, eau, éclairage, articles d’hygiène-, organise l’échange de courrier avec leur famille et fournit de la lecture et autres loisirs. Pour passer le temps, les otages font de l’exercice physique et de la relaxation, lisent, jouent à des jeux de société, chantent, racontent des blagues et débattent de sujets politiques.

Au fil du temps, les relations entre guérilleros et otages évoluent. Les échanges sont directs et le commandante Evaristo parle avec prolixité avec ceux qu’il considère comme des prisonniers de guerre. Peu à peu, les ravisseurs changent de regard sur leurs fortunés otages. Le directeur de l’institut de sondages Datum, Manuel Torrado, témoigne : « On avait, d’une certaine manière, le sentiment d’être tous dans le même bateau. Je ne crois pas que nous les ayons convaincus, mais les arguments répétés (NDLA politiques) par les uns et par les autres ont quand même fini, peut-être, par porter un peu. Ils ont en tout cas découvert que les « affreux bourgeois » étaient aussi des êtres humains. » (Lagarde, 1997). C’est à partir de ce genre de témoignages que certains parleront, peut-être un peu hâtivement, d’un « syndrome de Lima » pour désigner un ralliement, au moins partiel, des preneurs d’otages aux thèses défendues par leurs victimes.

De leur côté, les captifs découvrent le commandante Evaristo, un homme « bien informé » prêt à revoir le modèle d’économie socialiste. » (Baudin, 1996). Le député de gauche, Javier Diez Canseco, s’emballe : « Nous n’avons jamais autant débattu de la réalité nationale, entre personnes d’idées très différentes. Et nous avons beaucoup avancé, beaucoup réfléchi à la façon de pacifier notre pays une fois pour toutes. » (Baudin, 1996). Syndrome de Stockholm s’exclameront les partisans du Premier ministre.

Otages et ravisseurs partagent les mêmes conditions de vie. Les repas sont pris ensemble. Ogura Hidetaka se souvient : « Notre plaisir était, à l’occasion de l’anniversaire des otages, quand les épouses japonaises nous faisaient parvenir des quantités de dorayaki[2] faits maison ; nous les mangions tous ensemble, Japonais, Péruviens et guérilleros. »

Des relations quasi-filiales commencent aussi à se nouer entre les jeunes combattants pauvres et peu instruits et leurs otages riches et cultivés. « Les jeunes guérilleros se sont, en effet, attachés à certains otages. Certains étudiaient même l’histoire et l’espagnol avec un professeur d’université ou un prêtre[3]. On jouait souvent ensemble à des jeux qui nous avaient été fournis par la Croix-Rouge. Le numéro 2 des geôliers a appris à jouer aux échecs japonais. Il n’était pas très instruit, mais il apprenait vite. Seul le numéro 3 sortait de l’université. À part les quatre cadres, le groupe était formé de jeunes qui n’étaient jamais allés à l’école. Ils étaient issus de villages de montagne pauvres et on voyait bien que leur participation à la lutte ne reposait pas forcément sur des convictions idéologiques. »

La crise et les négociations durent quatre mois. Pour les otages, l’angoisse se mêle à la résignation et à l’espoir d’une solution pacifique. Le 22 avril 1997, après 126 jours de négociations infructueuses, les forces armées péruviennes mènent l’opération Chavín de Huántar. 142 commandos prennent d’assaut la résidence de l’ambassadeur et mettent fin à l’une des plus longues prises d’otages de l’histoire moderne. 71 otages seront libérés, un sera malheureusement tué ainsi que deux soldats. Les 14 ravisseurs seront sommairement abattus après leur reddition. Des poursuites civiles seront menées contre les officiers militaires pour leur implication dans la mort des militants du MRTA.

Les processus en jeu

Aux yeux du public, les preneurs d’otage sont déshumanisés. On entend par déshumanisation le processus psychologique par lequel un individu perçoit et traite ses semblables comme extrinsèques ou inférieurs au genre humain. Les ravisseurs sont vus comme des monstres, et non comme des êtres humains[4]. On ne peut imaginer qu’ils puissent éprouver de l’empathie, de la sympathie ou de la compassion, ni penser qu’ils soient dotés de valeurs morales comme le respect, la gratitude, la loyauté, la tolérance, la solidarité, la générosité, l’amitié ou la gentillesse. Pour les captifs qui partagent leur quotidien et les mêmes conditions de vie difficiles, leur humanité peut se dévoiler, petit à petit, au cours des heures et des jours de confinement. L’inverse est vrai également. Les otages sont déshumanisés ; leur humanité s’efface derrière le rôle d’objet que les agresseurs leur assignent : un bouclier, une monnaie d’échange ou un moyen de négociation. L’objectification, forme de déshumanisation qui transforme l’autre en objet, inhibe les élans de sympathie et de compassion envers les victimes. Imperméables au vécu des captifs, les ravisseurs sont capables de perpétrer des actions qui leur nuisent. La vie intime de leurs victimes ne les intéresse pas, leur souffrance ne les émeut pas. Mais à force de les côtoyer, les ravisseurs peuvent les découvrir et développer de l’empathie à leur égard, devenir sensibles à leurs besoins, s’inquiéter de leurs désirs, voire développer de l’affection ou des sentiments amoureux.

Outre le processus de ré-humanisation, d’autres facteurs peuvent favoriser le syndrome de Lima, comme le jeune âge des ravisseurs, leur éducation familiale et religieuse (éducation à l’empathie et à l’altruisme, à la considération pour autrui, aux valeurs morales du bien et du mal, etc.), la durée du confinement, l’échange direct avec les otages ou encore le manque de conviction de l’action menée. Par exemple, dans le cas de la crise péruvienne, certains preneurs d’otage semblent ne pas avoir rallié le mouvement guévariste par conviction idéologique profonde.

Clark Olofsson et Jan Olsson étaient-ils atteints du syndrome de Lima ?

Les sentiments positifs

On ne peut douter de l’affection des braqueurs pour les otages lorsqu’on écoute les propos qu’ils tiennent plus de 45 ans après les faits. Dans le documentaire de Canal+, diffusé en 2021, « Le jour où Stockholm est devenu un syndrome », Jan Olsson dit de Kristin : « C’était une chouette fille du Nord de la Suède, très gentille » et de Brigitta, avec qui il aurait eu des relations sexuelles, : « Je l’aimais bien. Elle était charmante avec moi et j’ai tenté de lui rendre la pareille » Au quatrième jour de la crise, Olsson décide de tirer dans la jambe de Sven afin que la police le prenne au sérieux, mais les sentiments positifs qu’il éprouve à son endroit le retiennent : « J’étais sur le point de lui tirer dessus, mais j’ai pas pu, il était trop sympa Sven, vraiment un brave gars. J’ai pas pu ». Olsson se trouve face à un paradoxe : nuire à la victime pour faire entendre ses revendications et la préserver par affection. Clark Olofsson fait part, lui aussi, de sentiments positifs : « Avec Kiki (Kristin) et Elizabeth, on était sur la même longueur d’onde. » Il va jusqu’à se révolter du sort réservé à Sven après les événements : « Sven était un type charmant (…), mais ils l’ont bien baisé après parce qu’ils lui ont brisé sa carrière. C’était injuste. Ils ont été odieux. » Pour Kristin, son affection ira jusqu’à l’attirance sexuelle et/ou l’élan amoureux : « Je ne l’ai jamais embrassée dans la chambre forte. Je me suis dit que c’était préférable plus tard. Et j’étais sûr de mon coup. » D’après Olsson, Kristin serait tombée enceinte des œuvres d’Olofsson, mais aurait fait une fausse-couche.

Ces sentiments positifs, tant du côté des otages dans le syndrome de Stockholm que du côté des ravisseurs dans le syndrome de Lima, peuvent être pérennes. Otages et ravisseurs vont parfois jusqu’à entretenir des relations amicales durant de longues années. Olsson déclare : « J’ai gardé une relation amicale avec eux, mais tout de même, ce n’est pas rien qu’ils soient venus me voir en prison. » Olofsson a, lui aussi, maintenu le lien avec certains otages, et en particulier avec Kristin : « Même la plus âgée (Brigitta) m’a rendu visite en prison. Et Kristin, je peux l’appeler tout de suite. Je l’ai d’ailleurs vue il n’y a pas très longtemps (NDLA, soit plus de 45 ans après les faits). »

La préoccupation pour la sécurité et le bien-être des otages

Outre les sentiments positifs, les ravisseurs manifestant un syndrome de Lima se montrent préoccupés de la sécurité, du bien-être émotionnel et du confort psychologique de leurs captifs. Olsson raconte avoir rassuré Brigitta : « Elle était pétrifiée. « Pitié ! Pitié ! « , « Non, je ne vais pas te faire de mal », « Tu peux faire ce que tu veux ! », « Mais non, ne t’inquiète pas » (…) » Clark Olofsson a, quant à lui, tranquillisé Kristin jusqu’à lui promettre protection : « Allez Kiki, je vais te protéger, je m’occupe de toi, je te console. » Il fait son possible pour améliorer le sort des victimes : « Après trois jours, les femmes ont commencé à avoir leurs règles. J’ai dit à la police « Faut les aider ». (…). J’insistais alors pour qu’elles aient le nécessaire et quand les flics ne voulaient pas qu’elles appellent leur famille, je m’arrangeais pour qu’elles le fassent. J’ai fait plein de choses pour elles. » Lorsqu’ils ont tous été pris au piège dans la salle des coffres, « pour aller aux toilettes, il y avait seulement un tas de papier, plein de pisse et de merde » raconte Olsson. « Pour les otages, c’était terrible, reconnaît Olofsson. J’ai fait au mieux pour qu’ils n’en souffrent pas trop. » Alors que la situation met les otages dans une situation précaire, tant d’un point de vue sécurité que matériel, Olofsson construit une réalité parallèle dans laquelle il les protège et prend soin d’eux.

L’octroi de libertés

Dans le syndrome de Lima, les ravisseurs octroient des libertés à leurs otages. Dans le cas de l’attaque de la Kredietbank, les captifs ont pu téléphoner à leurs proches. Kristin s’est même permis de contacter la presse et le Premier ministre. « On est bien loin d’être contraintes comme le disent les journaux » déclare-t-elle aux médias. Olson va jusqu’à prendre le risque que les captifs s’échappent en leur permettant de se rendre aux toilettes situées à l’extérieur de la salle des coffres. « Je les ai laissé aller aux toilettes les unes après les autres et après, c’est comme si on était devenu amis. », raconte le ravisseur. Olofsson prend des risques similaires : « Vous savez, un soir, j’avais la mitraillette toute la nuit, et c’est elles qui faisaient le guet, elles auraient pu fuir. Jamais, je ne leur aurais pas tiré dessus et elles le savaient. » Au fil des jours, les otages prennent de l’assurance. Olofsson s’en amuse : « La discipline a commencé à se relâcher. Les otages étaient tellement à l’aise qu’ils se mêlaient de tout, surtout avec l’autre crétin (Olsson). Ils ont commencé à donner des conseils sur ce qu’il fallait faire, sur ce qu’il voulait faire, ce qu’il devrait faire ! » Alors qu’ils sont à l’origine de la captivité de leurs victimes, paradoxalement, les braqueurs agissent comme s’ils faisaient de leur mieux pour leur donner toute la liberté possible.

Une communication directe

Pour que naisse un syndrome de Stockholm et/ou de Lima, il est indispensable que la communication entre captifs et ravisseurs soit directe. C’était le cas dans la prise d’otage de la banque de Stockholm. Olsson rapporte : « Ils ont fait des jeux, oui, des jeux, chanté aussi. Je me rappelle que j’ai chanté. » Olofsson ajoute : « On s’est bien marré. Pour nous détendre, on a beaucoup discuté. » Kristin confirme : « Je me rappelle avoir ri et raconté des histoires. (…) Les blagues, les jeux, les rires, je crois qu’il faut aussi ça pour survivre ». Elle a été jusqu’à déclarer à la presse : « On est plutôt bien ici. On discute. ». Grâce à ces discussions et à ces moments de détente, le sentiment de sécurité se construit, l’empathie, voire la sympathie et la compassion, s’installent. Une communion affective s’établit pouvant aller jusqu’à la complicité. Ainsi, une connivence se noue entre les otages et Oloffsson au dépends d’Olsson : « C’est pas jojo, mais on se marrait dans le dos de cet idiot (Olsson). Je m’en sentais coupable, mais officiellement, je ne pouvais pas prendre parti contre lui. Mais il était tellement bête qu’il ne comprenait même pas nos blagues. »

Conclusion

Le syndrome de Lima est extrêmement rare et peu étudié. Actuellement, il n’existe pas, à notre connaissance, de recherche sur ce phénomène. Pour des raisons compréhensibles, il est difficile d’envisager de mener une étude scientifique sérieuse sur ce sujet.

De notre point de vue, le terme syndrome est un choix malheureux. « Syndrome » signifie un ensemble de symptômes caractérisant un état pathologique. Or, il nous semble que la ré-humanisation des otages à l’origine des comportements, attitudes et sentiments positifs des ravisseurs à leur égard, est à considérer comme un processus extrêmement sain, à l’opposé de la pathologie.

Evelyne Josse, août 2022

Mots-clés

Syndrome de Lima, syndrome de Stockholm, attaque de la résidence de l’ambassadeur du Japon, otages, Mouvement révolutionnaire Tupac Amaru, MRTA.

Bibliographie

Baudin G. (1996). Des otages libérés racontent leur détention à l’ambassade du Japon. Lima : « Un temps infini et oppressant». Libération, 24/12/1996. En ligne : https://www.liberation.fr/planete/1996/12/24/des-otages-liberes-racontent-leur-detention-a-l-ambassade-du-japon-lima-un-temps-infini-et-oppressan_190257/

Josse E. (2018). Comment en arrive-t-on à commettre un acte terroriste ? Les processus psychologiques et psychosociaux à l’œuvre. Revue Psychothérapies 2018/1 (Vol. 38), Psychothérapies 2018 ; 38 (1) : 39-46. Éditeur : Médecine & Hygiène. En ligne : https://www.resilience-psy.com/comment-en-arrive-t-on-a-commettre-un-acte-terroriste-les-processus-psychologiques-et-psychosociaux-a-loeuvre/

Josse E. (2022). Un nouveau regard sur le syndrome de Stockholm. En ligne : https://www.resilience-psy.com/un-nouveau-regard-sur-le-syndrome-de-stockholm/

Lagarde D. (1997). Une si longue attente. A l’ambassade du Japon, les discussions politiques entre les otages et le commando ont fait place à la lassitude. L’Express, 16/01/1997. En ligne : https://www.lexpress.fr/informations/une-si-longue-attente_620433.html  

L’Orient-Le Jour (1997). Séquestrés depuis quatre mois Les otages de Lima partagés entre la résignation et l’espoir. 19 avril 1997. En ligne : https://www.lorientlejour.com/article/amp/227077/Sequestres_depuis_quatre_mois_Les_otages_de_Lima_partages_entre_la_resignation_et_lespoir

Minnig M. (1998). Crise des otages de Lima Quelques remarques sur le rôle d’«intermédiaire neutre» du CICR Revue Internationale de la Croix-Rouge, RICR No. 830, juin 1998. En ligne : https://international-review.icrc.org/fr/articles/crise-des-otages-de-lima-quelques-remarques-sur-le-role-dintermediaire-neutre-du-cicr

Takuya M. (2019). Un ex-otage de l’attaque de la résidence de l’ambassadeur du Japon au Pérou nous raconte. Nippon.com, 17.12.2019. En ligne : https://www.nippon.com/fr/japan-topics/c03063/?pnum=1


[1] Le MRTA et le Sentier lumineux sont les deux organisations de la guérilla d’extrême gauche péruvienne. Alors que le Sentier lumineux n’hésite pas à se livrer à des actes terroristes contre les civils, le MRTA se situe, quant à lui, du côté du peuple et se réclame de Che Guevara et de la révolution cubaine.

[2] Pâtisserie japonaise.

[3] Le père Wicht, 62 ans au moment des faits, a décidé de rester avec les autres otages par solidarité, malgré la proposition de libération que lui avait faite par Nestor Cerpa Cartolini.

[4] Pour plus d’explications sur la déshumanisation, nous renvoyons le lecteur à l’article du même auteur, Comment en arrive-t-on à commettre un acte terroriste ? Les processus psychologiques et psychosociaux à l’œuvre.