Un article de Mathieu Colinet, journaliste au pôle Economie du quotidien belge Le Soir, publié le 9/03/2025

Cet exercice d’écriture aussi intime que régulier semble revenir à la mode, poussé dans le dos par ses bienfaits prétendus. 
L’écriture peut être « thérapeutique », mais sous certaines conditions.
Comme des millions d’ados, Sandrine a tenu à l’époque des journaux intimes. En devenant adulte, la jeune femme les a abandonnés avant tout récemment, sur les conseils d’un ami, de se remettre à écrire régulièrement. D’abord sur un cahier de dessins et puis sur un petit cahier d’école. 
« Je dépose tout ce qui me passe par la tête », explique-t-elle. « Je peux aussi bien raconter ma journée qu’exprimer ce que je pense d’une situation ou d’une personne», explique-t-elle. « Selon les jours, ce que j’écris prend différentes formes. Parfois, cela tient du résumé ou du carnet de bord. Parfois de la lettre. Dans ce cas-là, j’écris comme si je m’adressais réellement à un tel ou à un tel. » Sandrine trouve dans cet exercice régulier la possibilité de mettre de l’ordre dans ses pensées, souvent en ébullition. Et donc un apaisement. 
Et elle n’est pas la seule, visiblement.
Depuis quelques années, en effet, les journaux intimes et autres carnets personnels semblent revenir à la mode, « labellisés » sous un nouvel anglicisme, le journaling, et poussés dans le dos par une promesse, celle d’améliorer la santé mentale de celles et ceux qui les rédigent. 

Pour lire la suite sur le site du journal Le Soir : https://www.lesoir.be/660417/article/2025-03-09/tenir-un-journal-personnel-favorise-t-il-la-sante-mentale

ou lire la suite ci-dessous

#journalintime #journaling #santémentale