Comment hypnotisez-vous les gens ? Comment êtes-vous installés le patient et vous ? Quelle est l’atmosphère de la pièce ?
Aucun décorum n’est nécessaire pour la pratique de l’hypnose. Personnellement, je veille à offrir aux patients une ambiance calme et propice à la détente. Je travaille en libéral, ce qui rend la chose possible. Mais l’hypnose se pratique également avec succès dans des conditions moins favorables. C’est le cas dans les institutions hospitalières. A l’hôpital, les bruits sont incessants. La manipulation du matériel médical, le monitoring, les bruits de pas, les discussions entre membres du personnel, les portes qui s’ouvrent et se ferment, etc., tous ces parasites n’empêchent aucunement les patients d’entrer en hypnose.
Dans mon bureau, le patient s’installe dans un fauteuil confortable, assis ou couché selon sa préférence, et je suis assise face à lui. J’accompagne fréquemment les séances de musique mais ce n’est pas du tout indispensable.
Pour entrer en hypnose, nul besoin d’être fasciné par le regard d’un magicien ou par un pendule. On aide le patient à entrer en hypnose grâce à ce que l’on appelle une technique d’induction. Les méthodes d’induction sont très nombreuses Elles ont pour point commun de fixer l’attention du patient afin de lui permettre d’entrer dans un état de focalisation intérieure. On peut demander au patient de fixer son attention sur un objet, par exemple, un objet qu’il choisit librement dans la pièce ou un point dessiné sur une de ses mains. On peut également lui demander de se concentrer sur des sensations physiques, par exemple, la lourdeur progressive du corps ou sur sa respiration. On peut encore l’amener à se concentrer sur des images mentales, par exemple, sur un bon souvenir. En ce qui me concerne, je pratique volontiers une induction par relaxation avec prise de conscience des sensations corporelles ou l’accompagnement dans un souvenir agréable. Ce sont des façons de faire simple et qui se révèle souvent efficace. On demande à la personne de se concentrer de façon maximale afin de rendre le souvenir de plus en plus vivace. Pour ce faire, on l’aide à voir, entendre et sentir les différents aspects de la situation. Elle s’absorbe de sorte qu’elle oublie ce qui l’entoure. L’esprit conscient habituel « décroche » et l’inconscient émerge. Il existe d’autres types d’induction, comme, par exemple, les inductions rapides qui amènent le patient en transe par le truchement d’une rupture de pattern. Un pattern constitue une attitude ou un comportement générique face à un type de situation fréquemment rencontré. Par exemple, lorsqu’une personne nous tend la main pour nous saluer, nous lui offrons la nôtre de manière quasi réflexe. Si au lieu de la serrer, elle s’en empare pour nous la poser sur le front, le pattern est interrompu, ce qui provoque un choc et nous rend plus ouvert aux suggestions suivantes. Les inductions rapides ont souffert d’une mauvaise réputation jusqu’il y a peu. Issues de l’hypnose classique, elles sont associées à des pratiques directives et autoritaires. D’aucuns estiment qu’elles devraient être réservées au spectacle et au music-hall. Or, il est tout à fait possible de les utiliser de manière éthique et respectueuse. Dans certaines situations, elles peuvent se révéler très utiles. Pensons, par exemple, aux personnes qui souffrent de vives douleurs après un accident et pour lesquelles il est précieux de gagner du temps pour les amener à entrer dans l’état hypnotique. Dans certains cas, il n’existe pas d’induction formelle, comme dans l’hypnose conversationnelle. L’état hypnotique peut être induit par des techniques verbales et non-verbales dans une « simple » conversation qui dirige la discussion vers les centres d’intérêt du patient. On peut voir une forme de manipulation dans cette hypnose « cachée », mais cette technique est très utile. Elle est utilisée éthiquement par des médecins et des infirmiers, notamment pour de petits actes médicaux légèrement douloureux ou anxiogènes, comme une prise de sang, la pause d’une perfusion, etc.
L’état hypnotique est essentiellement un état d’attention durant lequel notre esprit est tellement accaparé par une idée, des images internes, des sensations ou des émotions que nous sommes momentanément indifférents à la plupart des aspects de la réalité extérieure. Certaines fonctions psychiques sont mises en veilleuse au profit d’autres processus, notamment inconscients. En hypnose, nos perceptions ainsi que notre appréhension de la réalité sont modifiées, ce qui nous permet de fonctionner mentalement de façon différente.
L’hypnose est un état physiologique banal que nous connaissons tous. Lorsque nous sommes absorbés par un sujet qui nous préoccupe, nous pouvons conduire d’une manière automatique et ne pas remarquer le chemin parcouru. Les cinéphiles et les passionnés de littérature sont parfois « pris » par une histoire au point de ne pas entendre les propos d’une personne qui s’adresse à eux. Les férus d’informatique ou de jeux vidéo savent comme il est facile d’oublier le temps qui passe. On a tous « décroché » de la réalité extérieure dans une salle d’attente ou dans un hall de gare pour nous absorber en nous-mêmes. Dans toutes ces situations, on expérimente une « transe quotidienne ordinaire ». Ces états ont en commun un déplacement spontané de notre attention vers des stimuli internes. Nous traversons ce type d’état hypnotique chaque jour toutes les 90 à 100 minutes. Ces transes communes sont liées au cycle ultradien qui rythme par ailleurs d’autres paramètres physiologiques. Durant ces phases, certaines parties de notre cerveau se mettent au repos tandis que d’autres sont activées permettant ainsi un fonctionnement différent nécessaire à l’organisation mentale des informations et des expériences vécues. En tant qu’hypnothérapeutes, nous utilisons cette capacité naturelle des patients et nous les aidons à l’approfondir.
Qu’est-ce que l’hypnose apporte à des victimes comme celles des tueurs du Brabant ou des attentats terroristes ?
Le trouble de stress post-traumatique se caractérise par le fait que l’événement s’impose sans arrêt à l’esprit de façon involontaire et envahissante. La victime a l’impression que les attentats vont se reproduire, en particulier lorsque ses pensées ou un stimulus extérieur (bruit inopiné , film violent, etc.) la ramènent au traumatisme originaire : des flashbacks, brèves hallucinations lui donnant l’impression d’être ramenée au moment de l’événement, la plongent dans le désarroi ; des images intrusives font sans cesse irruption dans son esprit ; ses nuits sont agitées de cauchemars reproduisant la scène traumatique, etc. Le trouble de stress post-traumatique se marque également par l’évitement de tout ce qui rappelle l’événement comme, par exemple, se trouver dans le métro, l’aéroport ou un lieu fréquenté, se balader en rue, sortir en boîte de nuit, parler de l’attentat, regarder un film où sont exhibées des armes, côtoyer des personnes dont le physique ou l’habillement rappelle celui des agresseurs, etc. Les pensées négatives persistantes et exagérées que la victime entretient par rapport à elle-même, aux autres ou au monde est une troisième particularité du trouble de stress post-traumatique. Ainsi, elle peut se convaincre : « On ne peut faire confiance à personne », « Le monde est dangereux », « Je suis brisée à jamais », « Je ne suis plus la même » ou encore « J’aurais dû mourir moi aussi comme sont morts mes amis ». Ces croyances négatives s’accompagnent d’un état émotionnel négatif persistant : elle éprouve de la peur, des sentiments d’horreur, de la colère, de la culpabilité ou de la honte et ne parvient plus à ressentir d’émotions positives. Certaines personnes se sentent anesthésiées affectivement : elles ne sont plus capables d’empathie vis-à-vis de leur entourage, elles sont froides et se montrent indifférentes à ce qui les entoure. D’autres sollicitent, voire revendiquent, constamment l’amour, l’affection et l’attention de leurs proches mais se sentent souvent insuffisamment aimées, mal comprises ou trop peu soutenues. En réaction, elles deviennent susceptibles, se montrent irritables, font des crises de colère sans raison valable ou se tiennent en retrait. Le trouble de stress post-traumatique se manifeste encore par de l’hypervigilance. La victime ne parvient plus à discriminer ce qui est dangereux de ce qui est anodin. Tout lui paraît menaçant, elle est perpétuellement en alerte, elle surveille l’environnement avec suspicion, elle sursaute au moindre bruit et elle résiste à s’abandonner au sommeil. Enfin, le trouble de stress post-traumatique se caractérise par le fait que la victime éprouve généralement une perte d’intérêt pour ses activités tant professionnelles que de loisirs qu’elle néglige ou délaisse fréquemment, elle manque d’énergie et d’initiative, elle est démotivée, le monde lui semble lointain et artificiel, l’avenir lui paraît dénué d’espoir et de promesse.
Un trouble de stress post-traumatique survient rarement seul. Concomitamment aux symptômes décrits ci-dessus, dans plus de 60% des cas, les victimes manifestent aussi des troubles anxieux sous forme d’angoisse, d’attaques de panique ou d’anxiété généralisée. Près de 60% vont présenter un trouble dépressif ; pour 40%, il s’agira d’un épisode dépressif ponctuel et pour 17,5% d’une dépression récurrente. D’autres vont manifester une perte de l’appétit ou au contraire, des comportements boulimiques ; d’autres encore auront une consommation excessive d’alcool.
Un recours précoce à des soins de santé mentale de qualité et la poursuite d’un traitement psychologique peut grandement contribuer à la restauration psychique après l’ébranlement provoqué par un attentat.
L’hypnose apporte une amélioration de l’état psychologique des victimes, sans aucun doute. Certaines personnes vont être totalement guéries, d’autres vont se sentir mieux mais vont toutefois garder une réactivité plus grande dans certaines circonstances. Par exemple, elles peuvent se sentir moins bien lorsque les événements sont rappelés dans les médias à l’occasion de dates anniversaires, de commémorations ou de nouvelles informations dans une enquête ou lorsque des événements similaires se produisent, par exemple, lorsqu’un nouvel attentat survient. Un de mes patients, victimes des tueries du Brabant pensaient aux tueries chaque matin en ouvrant les volets de ses fenêtres et chaque soir en le fermant. Ils craignaient que les tueurs surgissent derrière la fenêtre. Il n’osait plus passer devant un Delhaize et encore moins y entrer. Chaque jour, plusieurs fois par jour, 20 ans après les faits, il pensait avec angoisse à cette tuerie. Aujourd’hui, il n’y pense plus et il a même été capable de travailler dans un Delhaize ! Mais son malaise est toutefois réactivé lorsqu’on reparle de ces événements dans les médias. Une de mes patiente victime des attentats à l’aéroport de Bruxelles a réussi à reprendre son travail d’hôtesse au sol à l’aéroport, alors que nombre de ses collègues ont cherché un autre emploi ou sont encore en arrêt pour maladie, mais elle reste cependant plus stressée qu’auparavant.
C’est tout à fait possible et cela arrive d’ailleurs spontanément, sans que le thérapeute ou le patient cherche à faire remonter ces détails.
Lorsqu’on se remémore un événement, on se concentre en général sur ce que l’on a vu. En hypnose, on revit l’événement bien plus qu’on se le remémore, ce qui permet de retrouver des détails qui semblaient ne pas avoir été enregistrés. Notons que les éléments retenus sont ceux à quoi la personne a porté attention : ce ne sont pas toujours les plus importants pour une enquête.
Lorsque cela peut apporter un élément neuf à une enquête, avez-vous le droit d’en parler aux enquêteurs ?
En Belgique, l’hypnose judiciaire est soumise à un protocole très strict élaboré par une commission en 1999. Elle est pratiquée exclusivement avec des témoins et des victimes consentants (et non avec des suspects) à la demande expresse d’un magistrat. Pour pouvoir apporter mon aide dans une enquête, il faut que je sois mandatée par un magistrat. Les hypnoses judiciaires se déroulent dans les locaux de la police judiciaire et sont vidéo-filmées. Les enregistrements sont déposés au greffe du tribunal. Les enquêteurs, parfois le magistrat et des experts (par exemple, un portraitiste, un expert en voiture, etc.) suivent le déroulement de la séance en régie.
La personne qui s’est confiée à vous sous hypnose se souvient-elle ensuite de ce qu’elle vous a dit ?
La plupart du temps, oui. Il arrive que les personnes puissent ne pas se rappeler de toute la séance mais c’est plutôt rare.
Combien de temps après le traumatisme faut-il vous consulter ? Est-ce que cela fonctionne si je viens 10 voire 20 ans après les faits ?
Il n’y a pas de délais. On peut agir très rapidement après un événement traumatique mais également des années après, 20 ans, voire bien plus. Un grand nombre de personnes abusées sexuellement demandent de l’aide 10, 20 ou 30 ans après les faits. A l’heure actuelle, on parle de plus en plus de thérapie dans le cadre des traumatismes mais c’est assez récent. Les victimes sont mieux informées aujourd’hui des aides qui peuvent leur être proposées. Ce n’était pas le cas il y a 20 ans de cela. Il était donc fréquent que les victimes arrivent chez le thérapeute des années après l’événement traumatique, après un long parcours de souffrance.
Combien de séances sont nécessaires pour de telles victimes et une séance dure combien de temps ?
Il y a de grandes différences entre individus dans la façon d’exprimer leurs sentiments et de faire face à la souffrance. Les réponses varient d’une personne à l’autre et dépendent de leur personnalité, de leurs antécédents et bien entendu, de leur degré d’implication dans les attentats. En effet, elles réagissent différemment selon qu’elles ont été ou non blessées, qu’elles ont été témoins indemnes présentes au moment des faits ou qu’elles sont arrivées sur les lieux après le massacre, etc. La durée du traitement est elle aussi très variable d’une personne à l’autre, en fonction de ces mêmes critères. Il est évident que la thérapie mettra souvent plus de temps pour une personne dont un parent est décédé dans les événements et qui a elle-même été grièvement blessée que pour une personne qui était sur les lieux et s’est enfuie en entendant les coups de feu sans avoir été confrontée aux personnes tuées ou blessées. Certaines personnes ont des personnalités plus fragiles et peuvent nécessiter une prise en charge sur une plus longue durée. Une thérapie pour ce genre de trauma peut durer quelques mois.
Comment, vous, tenez-vous le coup par rapport à leur récit qui doit être terrible ?
J’ai une vie équilibrée, j’ai des amis, une passion pour la nature et la photographie animalière, j’écris, tout cela me ressource.
Est-il possible d’interroger un inculpé sous hypnose ?
L’utilisation dans un contexte judiciaire en Europe remonte à la fin du 19ème siècle, tout particulièrement en France. L’utilisation de l’hypnose dans le cadre judiciaire a débuté aux USA dans les années ’70. En 1975, la police de Los Angeles a mis sur pied une équipe d’hypnotiseurs. Elle a mené une étude : dans 77% des dossiers, l’hypnose judiciaire a apporté des éléments neufs à l’enquête. Fort de cette première année d’étude, ils en tirent les enseignements, refont une nouvelle étude sur 5 ans. Dans 80% des cas, l’hypnose apporte de nouvelles données pertinentes. D’autres corps de police aux USA et au Canada ont emboîté le pas et les résultats sont concluants. En Belgique, elle a été valorisée dans le contexte judiciaire par la gendarmerie à partir de 1994. Durant plusieurs années, la justice belge a fait appel à des experts en hypnose judiciaire afin de résoudre des affaires criminelles. J’ai fait partie de ces experts.
L’hypnose ne peut être pratiquée que sur un témoin et/ou une victime expressément consentant.e, et pas sur un suspect. Et ce, parce qu’il est possible de simuler l’état d’hypnose et de mentir sous hypnose, ce qu’un inculpé pourrait trouver intérêt à faire. Et aussi parce qu’on se doit de respecter le droit au silence d’une personne arrêtée par les policiers ou traduite devant un juge ainsi que le droit d’un prévenu de ne pas s’auto-incriminer, afin que soit éliminée toute forme de contrainte pouvant amener une personne à faire des déclarations. Si l’on ne tient pas compte de cela, le risque est qu’un jugement soit cassé par la cour de cassation parce qu’on pourrait invoquer une entrave aux droits de la défense.
L’hypnose n’a-t-elle pas des effets secondaires négatifs ?
L’action bénéfique de l’hypnose pourrait être mise en doute si elle ne comportait aucun danger. Le risque d’engendrer des troubles psychosomatiques ou psychiatriques ne peut être complètement écarté, bien que ceux-ci soient rares et transitoires. On parle d’autohypnose négative pour décrire une perception négative de soi à l’origine du déclenchement de processus inconscients pathogènes. Des pensées négatives que le sujet aurait de lui-même situées hors de sa conscience habituelle et échappant à la critique, agiraient comme des suggestions puissantes. Ces autosuggestions seraient responsables de nombreux troubles. Par ailleurs, la psycho-neuro-immunologie nous apprend que l’esprit, par le biais d’émotions et d’attitudes mentales, peut jouer un rôle tout à fait significatif dans la genèse d’un dysfonctionnement corporel ou d’une maladie. C’est ce qu’on appelle les maladies psychosomatiques, ou, suivant un concept plus récent, les maladies psycho-biologiques. On ne peut donc rejeter complètement l’hypothèse qu’une suggestion faite par un hypnotiseur à un sujet en état de conscience modifiée puisse agir négativement sur celui-ci, que ce soit sur un plan physique ou psychologique. En 2015, les chercheurs de l’Inserm, l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale en France, ont reconnu l’efficacité de l’hypnose notamment lors d’une anesthésie et pour la prise en charge du syndrome du côlon irritable. Ils n’ont relevé aucun effet indésirable grave de l’hypnose. Ils reconnaissent qu’il n’est pas possible d’exclure totalement la possibilité d’effets indésirables, mais que s’ils existent, leur incidence est faible. C’est très rassurant !
L’hypnose n’est en fait ni plus ni moins dangereuse que tout autre forme de relation psychothérapeutique. Après des entretiens préalables, pratiquée par un professionnel qualifié, qui reste dans son cadre thérapeutique habituel, elle est au contraire un outil extraordinaire. En effet, l’état hypnotique offre au patient une expérience pendant laquelle les limitations habituelles de ses pensées sont provisoirement suspendues.
Vous mettez-vous des limites dans l’usage de l’hypnose. Si oui, lesquelles ?
Il est déconseillé de faire de l’hypnose avec les psychotiques. Pour le reste, les indications et contre-indications sont moins liées au problème du patient qu’au patient lui-même, à ses ressources et ses besoins.
Vous hypnotisez quels types de patient ?
Personnellement, je ne travaille qu’avec des personnes qui ont subi un traumatisme, qui souffrent d’un cancer ou d’un deuil douloureux. Ceci dit, nombreuses sont les problématiques qui peuvent être soignées par l’hypnose. Au niveau psychologique, citons les traumatismes psychiques, les deuils, les séparations douloureuses, le burnout, les troubles identitaires (estime de soi, confiance en soi, affirmation de soi), le stress, les troubles anxieux, les troubles dépressifs, les dépendances (tabac, alcool, drogues), les troubles alimentaires, les troubles sexuels, l’apprentissage des langues, la préparation mentale, etc. Au niveau somatique, citons les douleurs aiguës, la préparation à l’accouchement, l’analgésie au bloc opératoire, les soins et examens douloureux, les migraines, les syndromes douloureux chroniques, l’asthme, le côlon irritable, l’eczéma, le psoriasis, les allergies, les cancers, les acouphènes, les vertiges, le bruxisme, l’énurésie, etc.
Hypnotisez-vous aussi des enfants ?
Non, personnellement, je ne travaille pas avec les enfants. Ceci dit, la technique est remarquablement efficace avec les enfants qui entrent en hypnose avec une facilité déconcertante.