Un PPT présenté par Evelyne Josse lors d’une de ses conférences.
Dans l’après-conflit, une participation active à l’organisation de la société est possible à certaines conditions…Les mesures psychosociales de réhabilitation et d’intégration des victimes sont un élément essentiel de la transformation durable d’un conflit.
La violence, la peur, les traumatismes psychiques, les deuils, la stigmatisation et la discrimination, le sentiment d’injustice, l’absence de reconnaissance des préjudices subis, etc., sont des obstacles à la résilience et à l’empowerment. Ils grèvent la capacité des individus à gérer les conflits et à participer au processus d’une paix durable.
Voici quelques points-clés :
I. Les facteurs entravant la résilience dans les contextes de post-conflit : Parmi ces facteurs, citons les modèles de violence, le renforcement des représentations traditionnelles des identités et rôles « genrés » et l’exaltation des valeurs comprenant la domination masculine pendant la guerre, la crise de l’identité masculine dans les contextes de post-conflit, la souffrance psychique, l’impunité et la passivité acquise.
II. L’approche psychosociale comme appui aux processus de transformation des conflits, tant au niveau individuel que sociétal.