Un ouvrage collectif dirigé par de Evelyne Josse et Jean-Claude Maes paru aux éditions Couleur Livres le 7 décembre 2018.
Un ouvrage collectif dirigé par de Evelyne Josse et Jean-Claude Maes paru aux éditions Couleur Livres le 7 décembre 2018.
Avec la collaboration de Saliha Ben Ali , Amal Toufik, Tim Stroobandt et Stéphanie Parete
Fiche technique
– Format papier
– ISBN 978-2-87003-892-5
– 210 pages
Prix
18 €
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4ème de couverture
Six travailleurs de terrain, majoritairement psychologues, confrontés aux réalités du radicalisme musulman proposent des pistes d’analyse et de prévention.
D’un chapitre à l’autre, il est autant question des jeunes radicalisés ou en voie de déradicalisation que de leurs familles, des mécanismes de l’emprise ou de la violence que de ceux du deuil, des disparus que des returnees et du rôle de l’islam que de celui de l’Occident…
D’illustrations concrètes en repères théoriques, de zooms en panoramiques, les auteurs s’efforcent de proposer du radicalisme musulman – et plus généralement des radicalismes qui polarisent nos sociétés démocratiques – une image qui restitue toute sa complexité sans pour autant donner dans la langue de bois.
Table des matières
Chapitre 1. Témoignage d’une mère, par Saliha Ben Ali
Saliha Ben Ali est la première maman touchée par le djihad au Moyen-Orient: son fils a été tué en Syrie en 2013, à l’âge de 19 ans. Travailleuse sociale de formation, elle a fondé S.A.V.E. BELGIUM – Society Against Violent Extremism, association sans but lucratif bruxelloise qui a pour objet la lutte contre toutes formes de radicalisation violente. Jean-Claude Maes a centré son interview sur le processus de radicalisation de son fils et l’a divisée en quatre étapes: «Avant son embrigadement», «Avant son départ en Syrie», «Avant son décès» et «Avant de le rejoindre au Paradis».
Chapitre 2. Petite cartographie de la nébuleuse djihadiste, par Jean-Claude Maes
Il nous semble qu’une partie des polémiques entre spécialistes de la radicalisation provient du fait qu’il n’y a pas un radicalisme musulman mais une nébuleuse de radicalismes islamiques: l’islamisme, le djihadisme historique qui répond à ce que Fethi Benslama appelle «le désespoir musulman», un «djihadisme» avec guillemets que l’on pourrait qualifier de sectarisme à alibi musulman et qui, lui, répond à un désespoir occidental, ainsi qu’un foisonnement de micro-groupes dont la logique est plus clanique que religieuse ou politique.
Chapitre 3. Comment en arrive-t-on à commettre un acte terroriste? Les processus psychologiques et psychosociaux à l’œuvre, par Evelyne Josse
Quelles sont les conditions sous lesquelles des personnes normales deviennent capables de commettre des actes d’une violence extrême vis-à-vis d’une population civile sans défense?
Il serait confortable de croire que les terroristes sont des monstres. Cette hypothèse est néanmoins inopérante à expliquer pourquoi des jeunes gens se situant dans les marges de la normalité psychique, et pas uniquement quelques psychopathes isolés, se métamorphosent en bourreaux. Si la personnalité ou l’histoire individuelle peut promouvoir des vocations terroristes, ces seuls éléments sont cependant nettement insuffisants à expliquer ce phénomène. Devenir terroriste résulte, en effet, d’une association complexe d’éléments individuels, sociaux, politiques et/ou culturels qui autorisent ou promeuvent la violence et la cruauté. De tout temps, les processus de déshumanisation, de perte de sympathie, d’extinction de l’élan de compassion et de désengagement moral à l’égard d’un groupe ennemi ont fait partie intégrante des mécanismes d’endoctrinement et d’embrigadement visant à influencer les pensées et les actions d’une population à l’encontre d’une autre. Ces phénomènes intimement intriqués, couplés aux traumatismes subis par les sujets sur le terrain du Djihad, comptent également au nombre des éléments-clé permettant de comprendre l’accomplissement d’atrocités.
Au terme de son endoctrinement, le terroriste n’existe plus en tant qu’individu. Il a perdu le sens de sa communauté d’appartenance d’origine et son identité personnelle. Il n’est plus qu’un robot réduit à une idéologie, insensible à la douleur d’autrui et dépourvu de morale. La destruction de ceux qui se feront exploser est alors en marche. Ils ne seront bientôt plus qu’un instrument, une arme, une bombe-humaine… C’est l’étape ultime de leur déshumanisation.
Chapitre 4. Approche psycho-socioculturelle du processus de radicalisation des attitudes et engagements violents, par Tim Stroobandt
Penser le groupe et penser l’individu dans la radicalisation nécessitent des approches différentiées mais complémentaires. Les causalités psychologiques individuelles ou même familiales sont tout aussi impuissantes que les causalités sociologiques à expliquer le processus de radicalisation, c’est la conjonction des deux approches qui semble la plus pertinente.
Chapitre 5. Du radicalisme comme attaque des liens, par Jean-Claude Maes
Le maillage des liens familiaux est perturbé en amont de la rencontre avec le recruteur et en aval de cette rencontre, au fur et à mesure du processus initiatique que ledit recruteur a mis en œuvre. Des liens déjà affaiblis sont constamment attaqués, c’est donc eux qui doivent être soignés et non les relations, si mauvaises soient-elles devenues et ceci même au-delà de leur rupture.
Chapitre 6. Le deuil avant la mort, par Evelyne Josse
Habituellement, le deuil débute à l’annonce de la mort de l’être aimé. Toutefois, certaines circonstances amènent des personnes à s’engager dans un processus de deuil avant que la mort frappe. Ainsi, lorsqu’un enfant se convertit et/ou se radicalise, un deuil s’amorce pour ses parents, celui de l’enfant qu’ils ont connu, de la personne qu’il était. Lorsqu’il part faire le Djihad, ils savent qu’il va au-devant de grands périls et anticipent son décès. On nomme pré-deuil cette préparation psychique au futur funeste. Ce pré-deuil peut se transformer en deuil blanc lorsque les relations s’altèrent ou se raréfient. Dans les cas le plus dramatiques, les parents s’engagent dans un deuil anticipé reléguant l’enfant, de son vivant, au rang de disparu.
Chapitre 7. La sacralisation du «tout», par Amal Toufik
L’islam fondamentaliste, dit-on souvent, est un terreau favorable à l’émergence du radicalisme. Selon Olivier Roy (2016), les jeunes dits «radicalisés» aspirent à défendre une idéologie basée sur une compréhension rigoriste des textes. Cependant, il est intéressant de constater que leur entrée dans cet univers cadenassé ne s’est pas faite après une longue démarche spirituelle, mais plutôt comme une révélation, le sentiment d’être un élu parmi les égarés. L’explication de ce phénomène sera développé au travers de facteurs intrinsèques (construction identitaire, fragilité affective, état émotionnel, etc.) et extrinsèques (environnement social, niveau socio-économique, niveau d’étude, structure familiale, etc.) propre à chaque individu. L’intérêt de cette étude est de comprendre ce qui pousse ces jeunes à embrasser un islam sans cœur.
Chapitre 8. Du radicalisme comme quête identitaire, par Jean-Claude Maes
Le psychanalyste Paul-Claude Racamier affirme que le clivage est contagieux. Cette hypothèse est facile à vérifier dans les situations d’embrigadement sectaire ou radicaliste, car au clivage de l’adepte répond divers clivages: individuels, interpersonnels, groupaux voire collectifs. Faute d’avoir fait leur deuil, certains protagonistes du système radicaliste adoptent un comportement qui d’une part trahit une posture de codépendance, d’autre part et surtout s’avère nourrir l’emprise radicaliste plutôt que de l’affaiblir pour finalement la dénouer.
Chapitre 9. Le deuil des parents des djihadistes, par Evelyne Josse
Les parents de Djihadistes courent un risque élevé de deuil compliqué, chronique et non reconnu. En raison des circonstances de la mort de leur enfant, ils présentent également une possibilité accrue de manifester un deuil post-traumatique. Divers éléments contribuent à compliquer le processus normal de deuil avant, autour et après le décès. Citons la qualité de la relation entretenue avec le décédé, la manière dont la mort est annoncée et les circonstances de sa survenue, l’absence de dépouille, le soutien social déficient, les tracasseries administratives et juridiques, les enquêtes policières, les procès et le déballage médiatique.
Chapitre 10. Returnees, un retour coûteux, par Stéphanie Parete
Parmi les foreign fighters, deux profils sont à mettre en évidence: d’une part, les islamistes radicaux et, d’autre part, les sujets désillusionnés par nos sociétés démocratiques. Les premiers – imprégnés de connaissances politiques et religieuses – ont pour but de préparer des actions ciblées en vue d’imposer un état dont le dogme islamique cadenasserait tous les pans de la société. Les seconds – souvent ignorants tant des aspects politiques que religieux – émargent d’une population en très grande majorité jeune, frustrée et à la recherche d’une alternative idéologique.
Parmi les individus partis dans les zones de conflit ou de domination islamique, certains décident de revenir dans leur pays d’origine. On les appelle «returnees». Ce terme désigne les personnes s’étant rendues dans les zones de conflits afin de prêter assistance – voire de prendre les armes aux cotés des groupes terroristes – et qui décident de revenir dans leur pays d’origine.
Deux catégories de returnees sont identifiables: il y a ceux qui maintiennent leur idéologie, au contraire de ceux qui adoptent une attitude de repentis. Les premiers se sont renforcés au niveau identitaire en devenant quelqu’un là-bas. Ces «gens nouveaux» sont remplis de certitudes et de sang-froid. En acquérant une légitimité dans les zones de combats, ils pensent légitime de se venger de la société qui est à l’origine de leur sentiment d’injustice. Les seconds, par contre, ont été désillusionnés en raison de ce qu’ils ont vu et/ou de ce qu’ils ont fait là-bas. Certains reviennent terrifiés, traumatisés ou anéantis. D’autres vont militer pour faire connaitre leur histoire et prendre une part active dans la prévention contre l’endoctrinement djihadiste.
Souvent, dans cette deuxième catégorie, le retour a été entravé par bon nombres d’embûches – qu’il s’agisse de manque de ressources financières, de confiscation des papiers d’identité, de persécution car désignés comme traître, etc.
Chapitre 11. S’engager dans le deuil malgré tout, par Evelyne Josse
Souvent, les parents n’ont pas vu le corps de leur enfant et n’ont reçu aucune preuve concrète de sa mort. De plus, ils n’ont pu prendre part aux obsèques ni offrir de sépulture à la dépouille et ignorent souvent la date exacte des funérailles, la manière dont elles se sont déroulées et le lieu précis de l’ensevelissement. La souffrance qu’éprouvent les parents à la mort de leur enfant djihadiste est irrecevable pour un grand nombre de citoyens et parfois, pour leur famille. Dépossédés socialement du droit de souffrir, ils vivent leur deuil dans la solitude, souvent presque dans la honte. Comment faire son deuil dans de telles circonstances? Se rendre au plus près du lieu du décès, improviser un dernier hommage, s’engager dans la lutte contre la radicalisation, recourir aux soins de santé mentale sont quelques-unes des pistes empruntées par les parents.
Chapitre 12. Les conseilleurs ne sont pas les payeurs, mais…, par Jean-Claude Maes
Le poison est aussi le remède, car le déclic de la sortie est le plus souvent provoqué par un événement interne au groupe radicaliste, qui interpelle l’adepte sur une question éthique émotionnellement très investie. La suite dépend de l’état des liens de l’adepte avec ses anciens proches: la porte de la sortie est-elle déjà fermée ou encore ouverte?
L’introduction en guise de résumé de l’ouvrage
Nous avons pris le parti d’ouvrir la réflexion menée par notre ouvrage avec l’interview de Saliha Ben Ali, un interview centré sur les motivations qui auraient pu pousser son fils Sabri à s’engager dans le djihadisme et à partir en Syrie. On retrouvera son témoignage dans les chapitres signés par Evelyne Josse.
Un grand point commun entre ces différents groupes est qu’ils ouvrent tous la possibilité de la violence, au bout d’un processus de déshumanisation dont Evelyne Josse détaille les étapes au chapitre 2 : déshumanisation, perte de la capacité de sympathie et de compassion, désengagement moral, désaffiliation du groupe d’appartenance, etc.
Avant d’aller plus loin, il nous a paru nécessaire de cartographier la nébuleuse djihadiste, au sein de laquelle coexistent des groupes de natures assez diverses qu’on aurait tort de confondre, car même s’ils collaborent parfois sur le terrain, ils ne fonctionnent pas de la même manière. Et nous croyons que beaucoup de polémiques entre intellectuels relèvent d’une confusion entre différentes catégories de groupes.
Tim Stroobandt reprend le tableau ou plutôt la question sous l’angle psychosocial : les causalités psychologiques individuelles ou même familiales sont tout aussi impuissantes que les causalités sociologiques à expliquer le processus de radicalisation, c’est la conjonction des deux approches qui semble la plus pertinente.
Le chapitre 5 essaie de nouer toutes les notions déjà abordées, au propre comme au figuré puisqu’il s’appuie sur le concept de “maillage” proposé par le psychanalyste P. Benghozi pour rendre compte de la façon dont l’ensemble de nos liens nous servent de contenant psychique. À partir de là, se pose au cas par cas la question de savoir quel lien a fait défaut dans la vie d’un individu, expliquant son engagement dans le djihadisme et en quoi cet engagement est une tentative de “remaillage”. Dans la continuité de cette question, je découperai l’embrigadement en trois étapes : séduction, destruction et clivage.
Avec la notion de destruction apparaît le thème du traumatisme et son corollaire, le deuil, dont Evelyne Josse propose une première définition au chapitre 6. Elle détaille ensuite différentes modalités de deuil pre-mortem, indispensable à mettre en place avec les parents au stade de l’embrigadement.
Nous avons choisi d’enchaîner avec la sacralisation de la violence, qui complète le portrait du djihadiste en cartographiant, cette fois, l’islam qui, on l’ignore trop souvent, est extrêmement divisé. R. Benzine dénonce un double déni des observateurs du radicalisme islamique, entre ceux qui considèrent que la violence serait consubstantielle de l’islam et ceux qui refusent d’envisager en quoi l’islam participerait si peu que ce soit à la radicalisation de jeunes qui sont parfois d’authentiques “bleus, blancs, belges”. C’est ce double déni qu’Amal Toufik a essayé de dénouer, contribuant ainsi à restituer toute sa complexité à la problématique du radicalisme de type islamique.
À certains égards, le chapitre 8 propose une synthèse de notre ouvrage. J’y utilise un outil sémantique, le schéma actantiel, dans le but de rendre compte des différents trajets de radicalisation en termes de quête identitaire. J’en profite pour montrer comment certains proches alimentent involontairement l’emprise du recruteur sur la recrue, et propose à ces proches et aux intervenants quelques pistes pour sortir de l’impasse.
Au chapitre 9, Evelyne Josse reprend le thème du deuil, cette fois post-
mortem : quoi que cherchait le jeune en Syrie ou ailleurs, il a trouvé la mort… Pour lui, c’est terminé ; pour ses proches, c’est un nouveau calvaire qui commence.
Quant au chapitre 10, la psychologue Stéphanie Parete nous y fait part de son expérience clinique avec les returnees, population à laquelle nous serons de plus en plus confrontés, car d’une part la chute de Daesh promet un certain nombre de “retours”, d’autre part les prisons belges sont pleines de returnees qui vont retrouver leur liberté dans les deux à trois années à venir.
Ils ne reviennent pas tous, loin s’en faut. Or, qu’y-a-t-il de plus terrible à vivre que de perdre son enfant ? Il est totalement antinaturel de survivre à son enfant. Evelyne Josse termine, avec le chapitre 11, son tour d’horizon des différentes figures du deuil, et évoque quelques chemins de résilience.
Histoire de ne pas conclure sur une note tragique, nous avons décidé de consacrer notre dernier chapitre à quelques conseils s’adressant aux proches et aux intervenants entourant le jeune radicalisé ou en voie de radicalisation. Ces conseils, je les ai conçus dans la continuité du chapitre 8, en espérant, “Avoir été peut-être utile / C’est un rêve modeste et fou”.
Présentation des auteurs
Evelyne Josse est psychologue clinicienne, psychothérapeute en libéral, maître de conférences associés à l’Université de Lorraine (Metz), formatrice en hypnothérapie à l’École belge d’hypnose et à l’Association, formatrice en psychotraumatologie à l’Institut français d’EMDR, chargée de cours en psychotraumatologie à l’Université libre de Bruxelles.
– Josse E. (2007), Le pouvoir des histoires thérapeutiques. L’hypnose éricksonienne dans la guérison des traumatismes psychiques, Paris, Desclée De Brouwer.
– Josse E. et Dubois V. (2009), Interventions en santé mentale dans les violences de masse, Bruxelles, De Boeck.
– Josse E. (2011), Le traumatisme psychique chez le nourrisson, l’enfant et l’adolescent, Bruxelles, De Boeck.
– Josse E. (2014), Le traumatisme psychique chez l’adulte, Bruxelles, De Boeck.
– Josse E. (2014), “Les scénarii réparateurs des mnésies traumatiques par hypnose et EMDR”, in Smith J. dir. (2016), Psychothérapies de la dissociation, Paris, Dunod.
– Josse E. (2014), “Histoire du psychotraumatisme”, “Conception classique du psychotraumatisme” et “Le traumatisme complexe”, in Tarquinio C. (2017), Pratique de la psychothérapie EMDR, Paris, Dunod.
Jean-Claude Maes est psychologue clinicien, psychothérapeute adultes-couples-familles au Centre de consultations et de planning familial Marconi (Bruxelles), formateur et superviseur, président de SOS-Sectes (Bruxelles) et de SOS Inceste Belgique, chargé de cours en thérapie familiale à l’Université de Toulouse II, en victimologie à l’Université libre de Bruxelles et pour Paris V.
– Maes J.-C. (2010), Emprise et manipulation. Peut-on guérir des sectes ?, Bruxelles, De Boeck.
– Maes J.-C. (2014), D’amour en esclavage. Ces relations qui font du mal, Paris, Eyrolles.
– Maes J.-C. (2014), Liens qui lient, liens qui tuent. L’emprise et ses dérives, Montréal, Liber.
u 204
– Maes J.-C. dir. (2014), “Différentes figures de l’addiction”, in Psychotropes, n° 20.
– Maes J.-C. dir. (2015), L’inceste. Un crime contre l’enfance, la famille et la société, Bruxelles, Couleur livres.
– Maes J.-C. dir. (2015), Sous le signe du clivage, Paris, Dunod.
– Maes J.-C. (2016), L’infidélité. Pourquoi ça arrive ? Comment s’en remettre ? Faut-il pardonner ?, Paris, Eyrolles.
– Maes J.-C. dir. (2016), “La narrativité en psychothérapie”, in Degrés,
n° 166-167.
– Maes J.-C. (2017), L’inceste. Peut-on s’en remettre ?, Louvain-la-Neuve, Academia.
Saliha Ben Ali est la fondatrice de SAVE BELGIUM – Society Against Violent Extremism, une association sans but lucratif ayant pour objet la lutte contre toutes formes de radicalisation violente. Mère de quatre enfants, travailleuse sociale durant vingt ans dans une association caritative catholique, elle se consacre aujourd’hui entièrement à la lutte contre les extrémismes violents depuis le décès de son fils Sabri parti faire le djihad.
Stéphanie Parete est psychologue clinicienne, formée en victimologie appliquée à l’Institut belge de victimologie (Bruxelles), psychologue au sein du Centre d’aide et de prise en charge de toute personne concernée par tout radicalisme et extrémisme menant à la violence (Bruxelles), étudiante au sein du Centre d’étude du terrorisme et du radicalisme à l’Université de Liège.
Tim Stroobandt est psychologue clinicien, social et interculturel, formé en victimologie et psychotraumatologie, doctorant en psychologie des organisations et des institutions à l’Université libre de Bruxelles. Il est responsable des accompagnements de toute personne concernée par la radicalisation et le terrorisme au sein du Relais enfants-parents, une association qui oeuvre au maintien du lien familial en milieu carcéral dans onze prisons bruxelloises et wallonnes.
Amal Toufik est une psychologue formée en victimologie et en hypnose eriksonienne. Elle peut par ailleurs se prévaloir d’un master post-universitaire sur l’islam dans le monde contemporain (UCL) et est chargée des projets à SAVE Belgium.