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Quel avenir pour la solidarité née en temps de crise ukrainienne ?

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L’extraordinaire élan de générosité et de solidarité envers le peuple ukrainien peut-il durer dans le temps ?

Des élans solidaires qui s’essoufflent avec le temps, l’exemple de la crise sanitaire COVID-19

Au début de la crise sanitaire de COVID-19, les citoyens se sont entraidés : fabrication artisanale de masques, aide pratique pour les courses des personnes âgées, matériel informatique fourni gracieusement par des firmes de télécommunication pour permettre aux patients hospitalisés de rester en contact avec leurs familles, etc. Ils ont également redoublé d’attentions solidaires à l’égard du personnel soignant : applaudissements quotidiens depuis les fenêtres et les balcons à 20 heures tapantes, repas livrés gratuitement par les restaurants, friandises offertes par les collègues d’autres départements de l’hôpital, messages de soutien des amis et connaissances, etc.

Qu’est-il resté de tout cela au deuxième confinement ?
Si peu…

Certes, les crises nous rendent plus solidaires. Mais combien de temps ?

Comme toute activité humaine, la solidarité spontanée ne peut s’affranchir de la durée. Le temps fait son œuvre et érode les bonnes volontés. Au bout de quelques semaines ou de quelques mois, l’émotion retombe. On ne peut vivre indéfiniment dans un état d’esprit de crise. On s’habitue à la situation et on s’adapte ; on retourne à notre routine et à nos habitudes. Et pour la majorité des généreux citoyens, l’individualisme reprend le dessus.

Il est probable que les élans de solidarité à l’égard des Ukrainiens s’essoufflent. Vraisemblablement, seule une poignée de citoyens continueront à s’investir pour cette cause sur le long terme.

Et si la guerre déborde les frontières de l’Ukraine et arrive jusqu’à nous, l’entraide envers les proches dominera rapidement le secours à l’étranger.

Une perte de sympathie pour les réfugiés de guerre, des précédents dans l’Histoire, l’exemple de l’exode des Belges en France pendant la guerre 14-18

Le 4 août 1914, l’armée allemande envahit la Belgique. Les Belges sont sous le choc. Moins de deux semaines auparavant, aucun d’entre eux n’aurait pu imaginer que le conflit entre l’Autriche et la Serbie les entraînerait dans l’enfer de la guerre. Ils se sentaient protégés par le statut d’État neutre de la Belgique.

Le premier à tomber sous les balles allemandes est un civil, un homme de 70 ans en train de couper l’herbe le long de la grand-route. Il est abattu froidement, à bout portant, pour n’avoir pas obtempéré à un ordre qu’il n’avait pas compris parce qu’il lui avait été adressé en allemand. C’est le début d’une longue série d’exactions. Destructions de villages, viols, déportations, fusillades, massacres, les troupes allemandes perpètrent sciemment ces actes de barbarie pour terroriser la population belge.

Flamands, Wallons et Bruxellois fuient le royaume par milliers. 1,5 millions au total, 20% de la population, un Belge sur cinq ! Ils prennent la route de l’exil en train, en charrette, à pied et en brouette. Complètement démunis, ils trouvent refuge aux Pays-Bas, en Angleterre et en France. Dans l’Hexagone, les récits des violentes abominations perpétrées par les troupes de l’empereur Guillaume II consternent, épouvantent et scandalisent. Près de 350.000 Belges sont accueillis avec chaleur et spontanéité par leurs voisins Français. On éprouve de la compassion pour ces malheureux civils et on admire le courage des soldats belges face aux troupes allemandes. Partout dans le pays, la solidarité s’organise pour venir au secours des martyrs de la barbarie allemande. Les réfugiés sont logés à la hâte dans des casernes abandonnées ; d’autres sont mieux lotis : des propriétaires leur mettent à disposition des appartements, des maisons et des cabanons ; certains ont la chance d’être entièrement pris en charge par leur logeur. Leur exil, pensait-on, serait momentané ; la guerre serait rondement menée, on la gagnerait en quelques mois à peine ; ces exilés emprunteraient rapidement le chemin du retour (Popelier, 2014).

Mais à la période des grandes offensives succède une guerre de position. En septembre 1914, avec la bataille de la Marne, les Alliés stoppent la progression allemande. Le front se stabilise de la mer du Nord à la frontière suisse, la guerre s’engage dans les tranchées et le conflit s’enlise. On réalise petit à petit que la guerre sera longue, et son issue triomphale est devenue incertaine. Mais alors, puisque le conflit s’éternise, les réfugiés belges vont rester en France ? Et si oui, combien de temps ?

En quelques semaines, le regard porté sur les infortunés commence à changer. Bientôt, on les accuse de tous les maux. Ils restent entre eux et ne frayent pas avec la population d’accueil1 ; par leurs eaux souillées, ils transmettent la diphtérie et la typhoïde aux soldats français en repos dans les villages (Ramussen, 2004) ; les hommes que le gouvernement belge ne mobilisera qu’en 1916 sont des embusqués ; les Flamands, parce qu’ils parlent une langue germanique, sont soupçonnés de sympathie envers l’ennemi. Les temps sont difficiles et on leur reproche d’en être la cause. Ils représentent une lourde charge pour l’État qui leur octroie une aide équivalente à celle perçue par les épouses des soldats combattant, ils mangent le pain du peuple, ils sont responsables de l’augmentation du prix de la vie. On dit des chômeurs qu’ils sont exigeants, alcooliques, fainéants ; ils refusent des emplois correctement rémunérés, et on reproche à ceux qui travaillent d’être en sécurité dans les usines alors que les Poilus se battent vaillamment au péril de leur vie. Les dons récoltés à leur profit lors des « journées belges » sont en baisse constante. La population leur devient hostile : ces réfugiés sont des profiteurs. Les hôtes qui leur avaient généreusement ouvert les portes de leur logement au début de l’offensive allemande veulent s’en débarrasser à tout prix. Plus personne ne tend de main secourable aux exilés qui ne cessent d’arriver tout au long des quatre années de conflit. Les nouveaux arrivés sont de plus en plus mal accueillis. En 1918, la France est parvenue à saturation (Popelier, 2014).

De leur côté, les réfugiés belges éprouvent de la rancœur vis-à-vis des Français. Ils se sont sentis abandonnés aux premières heures de l’invasion allemande et reprochent à leurs voisins d’avoir tardé à leur venir en aide. Ils ont l’impression d’être méprisés : ce sont « les étrangers », les « petits belges » ; on se moque de l’accent des Flamands.

Doit-on tirer des leçons de cette histoire ?

Quel avenir pour la solidarité envers les réfugiés ukrainiens ?

L’offensive de la Russie en Ukraine a initié des mouvements de coopération au sein de la population belge et française, mais qu’en sera-t-il dans quelques semaines ou dans quelques mois ? Combien de temps les personnes qui accueillent des réfugiés au sein de leur foyer supporteront-elles la promiscuité avec des étrangers ? Qu’adviendra-t-il des malheureux à qui on a généreusement mis à disposition une maison de vacances lorsque viendra l’été ? Et aux beaux jours de 2023 si la situation s’éternise et qu’on a signé dans l’enthousiasme pour une durée d’accueil indéterminée ? Qu’adviendra-t-il si les locataires sont bruyants, s’ils ne donnent pas un coup de main au ménage et au jardin, s’ils renâclent à chercher un emploi, si les jeunes se montrent impertinents, ou s’ils ne répondent pas à une quelconque attente que leurs hôtes nourrissent à leur égard ? Et qu’en sera-t-il s’ils occasionnent des dégâts au logement ?

La générosité et la bienveillance des populations d’accueil vont-elles résister à la crise économique ? Comment les personnes qui perçoivent un petit salaire pour un travail ingrat vont-elles réagir face aux aides octroyées par l’État aux réfugiés sans emploi ? Lorsqu’il faudra « partager l’appauvrissement et non la richesse » (Dubet, 2014), la solidarité continuera-t-elle de dominer ?

Le secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration, Sammy Mahdi, déclarait le 09 mars 2022 au micro de la RTBF, la Radio Télévision Belge Francophone, que la Belgique s’attend à accueillir 200.000 réfugiés ukrainiens. La ministre belge de l’Éducation, Caroline Désir, estimait le 14 mars 2022, toujours sur les antennes de la RTBF, que les écoles pourraient voir leur population s’accroître de 5% avec l’arrivée des enfants ukrainien. La bienveillance va-t-elle résister au nombre ?

Les acteurs temporaires de la solidarité

L’enfer est pavé de bonnes intentions

Les meilleures intentions du monde et les motivations les plus puissantes sont insuffisantes à porter secours efficacement aux populations subissant les affres de la guerre ou jetées sur les routes de l’exil. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, aider n’est pas une chose facile, moins encore si les bénéficiaires viennent de contrées lointaines et sont d’une culture différente des donateurs. À ma question sur les leviers qui nous poussent à agir pour aider le peuple ukrainien, une collègue s’est exclamée : « Oh, mais il y a des moments, Evelyne, où il ne faut plus réfléchir, et encore moins écrire !, mais simplement agir, tu ne crois pas ? ». Non, je ne crois pas. Au contraire, je pense qu’il faut réfléchir, en particulier en situation de crise. L’aide ne s’improvise pas, même en urgence. Pour qu’elle soit pertinente, il faut avoir identifié les besoins et prévoir la logistique nécessaire pour l’acheminer et la distribuer. La solidarité spontanée, née de l’émoi du grand public, s’essouffle plus rapidement que les besoins des bénéficiaires ne se réduisent. La gestion rationnelle d’une crise est indispensable. Orienter les efforts vers une aide de qualité témoigne également de la volonté d’aider.

Ignorer les besoins de la population que l’on souhaite aider est source de dons inadaptés. On donne ce que l’on a et ce que l’on peut collecter autour de soi. On donne croyant combler les besoins des bénéficiaires ; des besoins supposés parfois très éloignés des besoins réels. Les associations en témoignent, les dons mus par la générosité ne tiennent pas toujours compte de la réalité du terrain. Envoyer des t-shirts sans manche dans un pays où les températures sont sous zéro n’a aucun sens, pas plus que d’envoyer de la crème solaire, des chaussures à talons aiguilles ou des masques de plongée (Leclerc, 2022). Ces dons inappropriés mobilisent toutefois beaucoup d’énergie et d’effort de la part de ceux qui les collectent et qui les trient.

La mobilisation intense de la population peut engendrer des quantités écrasantes de dons. Mi-juillet 2021, la Wallonie est frappée par des inondations dévastatrices faisant de nombreux sinistrés. Rapidement, les communes et les associations d’aide aux victimes croulent sous les dons. Quelques jours à peine après les pluies diluviennes, elles demandent à la population de cesser les dons matériels et de ne plus venir prêter main forte sur le théâtre du sinistre. La gestion et l’organisation de la solidarité sont devenues trop compliquées. Lorsqu’ils sont massifs, les dons peuvent devenir contre-productifs. Il faut les trier, les stocker et les acheminer. Le temps nécessaire à la logistique peut ainsi rendre inefficace l’aide apportée spontanément par les bonnes volontés. Il est déjà arrivé qu’ils soient détruits parce qu’ils ne correspondent pas aux besoins.

Le geste du don prime parfois sur le don lui-même : on donne ce que l’on a envie de donner plutôt que ce qui est utile ; on donne du matériel, mais on met moins facilement la main au porte-monnaie. Les collectes de biens se multiplient, mais les associations rappellent l’importance des dons pécuniaires. L’argent permet une aide rapide et efficace. Les achats locaux évitent la mobilisation d’espaces de stockage, les frais de transport, et toutes les autres contraintes logistiques, tout en favorisant l’économie locale. Il permet de s’adapter rapidement aux besoins des bénéficiaires évoluant constamment au fil de la situation.

Dans le pire des cas, on donne ce qui nous encombre et ce dont on veut se débarrasser. Les associations le disent ; elles reçoivent des vêtements déchirés, des couvertures trouées, des médicaments périmés, des objets inutilisables.

Comment organiser la solidarité pour la rendre efficace sans déposséder les citoyens de leur pouvoir d’action solidaire ?

L’importance d’une coordination et de relais

Les multiples initiatives solidaires prises par les citoyens durant la crise sanitaire COVID-19, les inondations en Belgique et la guerre en Ukraine, pour ne citer que ces exemples récents, nous rappelle que la solidarité est l’affaire de tous. Cette solidarité spontanée des citoyens en situation d’urgence est salutaire. Par rapport aux acteurs centraux du champ humanitaire, ces initiatives introduisent des moyens innovants, insufflent des idées nouvelles et initient des pratiques inédites.

Toutefois, pour atteindre son but et aider efficacement les bénéficiaires, il est essentiel que cette solidarité soit structurée et organisée. Spontanément, les citoyens se tournent d’ailleurs vers des associations existantes ou créent des plateformes pour centraliser les dons et coordonner les aides proposées par la population. Ce n’est pas toujours suffisant comme nous avons pu le constater en Wallonie après les inondations. Outre la coordination de l’aide, le type de dons peut contribuer à rendre l’aide plus efficace, les dons matériels dépassent parfois les besoins alors que les dons pécuniaires sont souvent insuffisants.

Pour continuer à répondre aux besoins des bénéficiaires lorsque la solidarité des acteurs temporaires s’essouffle, il est essentiel que ces initiatives spontanées soient relayées par des actions plus durables assumées par des acteurs humanitaires, organisations internationales, agences de l’ONU, fondations, ONG et associations locales, œuvrant tout au long de l’année, année après année. Les acteurs centraux traditionnels ont développé une légitimité fondée sur la performance des pratiques de solidarité. Leurs actions ne se limitent pas à une crise spécifique suscitant une émotion collective ; elles sont engagées dans une solidarité structurelle pour )n temps qui dépasse une situation particulière.

Des crises qui initient des solidarités durables

La Croix-Rouge est la plus grande organisation humanitaire du monde. Elle compte 100 millions de bénévoles travaillant dans 186 pays. On doit cette association à un homme, Henry Dunant, et à une poignée de fidèles de la société évangélique. En juin 1859, Henry Dunant prend la route pour le Nord de l’Italie dans l’espoir d’y rencontrer l’empereur Napoléon III. Le jeune homme est agent de recrutement pour la Compagnie genevoise des Colonies suisses de Sétif dont l’objectif est de fonder des villages peuplés de ressortissants suisses en Algérie. Par décret de Napoléon III, la compagnie possède 20.000 hectares de terres. C’est insuffisant, et Henry Dunant désire obtenir de l’empereur davantage de terres. Retardé sur la route, il arrive le 25 juin 1859 à Castiglione, à quelques kilomètres de Solférino où la veille plus de 300.000 hommes, Franco-Sardes et Autrichiens, se sont affrontés. Après avoir remporté la bataille sur les troupes de l’empereur autrichien François-Joseph, Napoléon III a continué sa route, et Henry Dunant ne le rencontrera pas. Cette bataille sanglante fera des milliers de morts et de blessés. Pour Henry Dunant confronté aux monceaux de cadavres, aux mourants et aux blessés, c’est le choc. « Nous avons eu 40.000 blessés tant alliés qu’Autrichiens à cette terrible affaire. Les médecins sont insuffisants, et j’ai dû les remplacer tant bien que mal, avec quelques femmes du pays et les prisonniers bien portants. » (Dunant, lettre, 1859). À la vision d’horreur, s’ajoute un grand sentiment d’impuissance. Il a besoin d’agir. Dunant se révèle un excellent organisateur. Il fédère les bonnes volontés pour porter secours aux blessés. Il lance un cri d’alarme à son amie genevoise, la comtesse de Gasparin la suppliant d’organiser une souscription et de récolter quelques dons. La comtesse qui fait publier de larges extraits de sa lettre dans le Journal de Genève du 8 juillet 1859. Les secours s’organisent, de l’argent est récolté ; des charpies, de bandes de chemises, de linge et du désinfectant sont envoyés sur le terrain, des bénévoles arrivent pour prêter main forte. Dès son retour en Suisse, il consigne son expérience dans un ouvrage, Souvenir de Solferino, qui sortira de presse en 1862. Dans les trois dernières pages, il émet des propositions concrètes : créer des sociétés de secours et obtenir une protection en droit international des blessés et de ceux et celles qui les assistent2. Largement distribué, ce livre fera date. Pour éviter que l’élan suscité par Souvenir de Solférino retombe, il se démène et contacte les hommes les plus influents d’Europe, Chefs d’État, princes et ministres, pour les convaincre que son projet. En février 1863, la Société genevoise d’utilité publique décide de mettre en pratique les propositions de Dunant et crée le Comité international de secours aux militaires blessés en campagne, qui deviendra en 1876 le Comité international de la Croix-Rouge.

Voilà un homme qui a inscrit son élan de solidarité à l’égard des infortunés dans un projet durable. Sans son engagement, sa pugnacité et sa persévérance, la Croix-Rouge n’aurait jamais vu le jour.

Conclusion

Dans les crises, les élans de solidarité émanant spontanément des citoyens est un moteur essentiel de l’aide aux communautés affectées. Pour être optimale, cette aide devrait être répartie entre dons matériels et pécuniaires. Pour être efficace, il est essentiel que les élans de solidarité soient coordonnés par des personnes ou par des associations à même d’évaluer les besoins réels des bénéficiaires et de récolter, de trier et de dispenser l’aide reçue. Les citoyens désirant manifester leur solidarité peuvent également le faire à travers des dons d’argent à des acteurs centraux traditionnels du champ humanitaire comme la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge, Médecins Sans Frontières, Médecins du Monde, etc.

Seuls ceux qui sont assez fous pour croire qu’ils peuvent changer le monde y parviennent, disait Henry Dunant. Mais sommes-nous assez fous ?

Bibliographie

Chastang S. (2008). Toutes les manières de rater un don humanitaire. La Découverte | « Revue du MAUSS » 2008/1 n° 31. pages 318 à 347

Dubet F. (2019). Le temps des passions tristes : inégalités et populisme. Ed. Le Seuil.

Dunant H. (1859). De Solférino, une lettre d’Henri Dunant au Journal de Genève. Le temps. En ligne : https://www.letemps.ch/solferino-une-lettre-dhenri-dunant-journal-geneve

Dunant H. (1962). Souvenir de Solférino. CICR. En ligne : https://www.icrc.org/fr/doc/assets/files/publications/icrc-001-0361.pdf

Durant R. (2010). Henry Dunant 1828 – 1910. Association Henry Dunant + Gustave Moynier. Éditions Slatkine. Genève. En ligne : http://www.shd.ch/wp-content/uploads/2020/02/biographie_fran%C3%A7ais.pdf

Jaeger G. A. (2010). Henry Dunant, l’homme qui inventa le droit humanitaire. Éditions de l’Archipel

Josse E. (2019), Le traumatisme psychique chez l’adulte, De Boeck Université, coll. Ouvertures Psychologiques.

Josse E. (2019), Le traumatisme psychique des nourrissons, des enfants et des adolescents, De Boeck Université, Coll. Le point sur, Bruxelles

Josse E., Dubois V. (2009), Interventions humanitaires en santé mentale dans les violences de masse, De Boeck Université, Bruxelles.

Leclerc G. (2022). Collecte pour l’Ukraine : ce que vous devez apporter ou pas. Nice-Matin. Publié le 08/03/2022. En ligne : https://www.nicematin.com/faits-de-societe/collecte-pour-lukraine-ce-que-vous-devez-apporter-ou-pas-751733

Popelier J.-P. (2014). Le premier exode : la Grande Guerre des réfugiés belges en France. Vendemiaire

Rasmussen A. (2004). Du vrai et du faux sur la Grande Guerre bactériologique. Savoirs, mythes et représentations des épidémies, in Vrai et faux dans la Grande Guerre. Sous la direction de Christophe Prochasson, Anne Rasmussen.

Henry Dunant, Mme de Casparin et « Un souvenir de Solferino ». En ligne : https://international-review.icrc.org/sites/default/files/S0035336100147070a.pdf

Articles de la série

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Josse E. (2022), Comment bien consommer les médias d’information en ces temps de guerre en Ukraine ?. http://www.resilience-psy.com/spip.php?article528

Josse E. (2022), Catastrophe et crise humanitaires, définition. http://www.resilience-psy.com/spip.php?article526

Documents joints

Notes et références

  1. Rappelons que nombreux étaient Flamands et ne parlaient pas ou parlaient mal le français.
  2. Ce qui sera obtenu le 22 août 1864 par la Première Convention de Genève.

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