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L’ouvrage : Les dimensions invisibles de la Conscience, la mort et le deuil

Rejoignez mon groupe Facebook sur les phénomènes d’expériences de mort imminente et de vécu subjectif de contact avec un défunt : Dimensions invisibles de la Conscience en cliquant ICI.

Ce livre a été édité dans le cadre du congrès Le deuil et les dimensions invisibles de la Conscience, éditions 2020 et 2022.

Pour des informations sur le congrès, cliquez ICI.

Sous la direction d’Evelyne Josse et de Martine Struzik
Préface de Stéphane Allix

L’ouvrage : Les dimensions invisibles de la Conscience, la mort et le deuil
L’ouvrage : Les dimensions invisibles de la Conscience, la mort et le deuil

Les auteurs

– Vinciane Despret
– Evelyn Elsaesser
– Renaud Evrard
– Christophe Fauré
– Olivia Gosserie
– Charlotte Grégoire
– Yannick Lafon
– Evelyne Josse
– Charlotte Martial
– Jocelin Morisson
– Laura Perichon
– Teresa Robles
– Martine Struzik
– Muriel Rojas Zamudio
Audrey Vanhaudenhuyse
– Pim Van Lommel
– Laurence Vielle

Publié en mars 2022 aux éditons Satas.

Informations générales

Prix :26,50€

382 pages

4ème de couverture

La science se penche aujourd’hui sur des phénomènes longtemps considérés comme paranormaux. Expériences de mort imminente et de mort partagée, sorties de corps, vécus subjectifs de contact avec un défunt et expériences de conscience accrue à l’approche de la mort interrogent notre conception matérialiste de la conscience.

La conscience n’est-elle qu’un simple phénomène physiologique ? Dépend-elle uniquement de processus neurologiques ? Et si la conscience pouvait exister sans le support des neurones, s’affranchir du corps physique et s’émanciper de l’espace-temps ?

Mais alors, qu’est-ce la mort, si elle n’est pas la fin de tout ? Serait-il possible d’entrer en relation avec les défunts ? Ces contacts avec les disparus ouvriraient-il des perspectives thérapeutiques pour les endeuillés ?

C’est à ces questions troublantes que tentent de répondre des spécialistes renommés issus de différentes disciplines: médecine, psychologie, philosophie, anthropologie, etc.

La présentation des auteurs et le résumé de leur contribution

Préface. Stéphane Allix

Journaliste – écrivain et réalisateur

Stéphane Allix est journaliste, ancien reporter de guerre, écrivain et réalisateur français.
Suite au décès accidentel de son frère survenu en 2001, il se lance dans une quête
personnelle et explore les mystères de la conscience et la question de la vie après la
mort. En 2007, il fonde l’Institut de Recherche sur les Expériences Extraordinaires,
l’INREES et en 2008, lance la publication du magazine trimestriel Inexploré. Il est
l’auteur de La mort n’est pas une terre étrangère, Le test, ou encore Lorsque j’étais
quelqu’un d’autre, et vient de publier chez Albin Michel une enquête intime sur la
découverte de ses blessures d’enfance intitulée Nos âmes oubliées. Il est également le concepteur et le réalisateur de la série documentaire Enquêtes Extraordinaires.

Pour entendre Stéphane nous parler du livre, cliquez ICI.

Conscience non-locale et réalité « unividuelle ». Jocelin Morisson

Journaliste, auteur et conférencier

Journaliste de formation scientifique, Jocelin Morisson s’intéresse aux nombreuses thématiques qui lient la science, la spiritualité et la philosophie. Il a travaillé une quinzaine d’années dans la presse professionnelle du secteur de la santé, tout en collaborant régulièrement au magazine Le Monde des Religions ainsi qu’à la revue Nouvelles Clés à partir de 2003. Il a signé plusieurs articles dans les hors-séries du magazine VSD consacrés aux sciences psychiques, ainsi que dans Sci-Fi Magazine, Le Monde de l’inconnu, La Vie… Il a collaboré au magazine Nexus à partir de 2009. Il publie régulièrement dans le magazine Inexploré et sur le site de l’Inrees. Il a réalisé plusieurs interviews pour la web-tv spécialisée Baglis TV. Depuis le début de l’année 2020, Il est rédacteur en chef de la revue Natives, consacrée aux peuples racines. Il est auteur et co-auteur d’une dizaine de livres et d’autant de traductions. Son dernier livre est paru en 2020 : « Se souvenir de l’au-delà », avec Romuald Leterrier – Guy Trédaniel Editeur.

De nombreux états modifiés de conscience permettent de faire l’expérience d’une conscience non-locale qui accrédite les descriptions de la plupart des traditions spirituelles selon lesquelles une source unique de conscience se trouve à l’origine du monde que nous percevons. Ces descriptions concordent également avec les réflexions issues de la physique quantique qui démontrent que toute séparation entre les objets et les phénomènes est une illusion. Le courant philosophique de l’idéalisme fournit un cadre cohérent à ces descriptions et ces réflexions en proposant que le monde soit essentiellement de nature « mentale » car tout phénomène apparaît dans la conscience. En appliquant le principe de parcimonie, ou rasoir d’Occam, d’une façon renouvelée, c’est-à-dire déconditionnée de ses présupposés physicalistes, il devient acceptable de proposer que les consciences individuelles sont des parcelles d’une conscience collective qui a elle-même pour origine une conscience-source indifférenciée. Les traditions ont appelé Dieu ou Absolu cette conscience-source, mais on peut spéculer sur le fait que celle-ci a elle-même pour origine quelque chose qui serait encore en amont. On trouve en effet dans certains courants de l’hindouisme et du bouddhisme la description d’états (nirvikalpa, sahaja) qui sont au-delà de la pensée – ou conscience sans objet -, ou même au-delà de la conscience et qu’on ne peut décrire qu’en parlant d’état d’Être. Dans les traditions occidentales, c’est la voie apophatique qui exprime cette idée que Dieu est au-delà de toute description. Si la source ultime ne peut être pensée ou décrite, il est cependant reconnu que l’on peut en faire l’expérience directe, et donc l’expérience de son unité avec elle. Il est temps d’accepter de repenser la spiritualité dans un cadre entièrement laïque qui reconnaît que la nature de l’être humain est au-delà de toute catégorisation culturelle ou religieuse.

Pour écouter Jocelin Morisson nous parler de son chapitre, cliquez ICI.

Les expériences de mort imminente. Un domaine émergent de la recherche. Charlotte Martial

Neuropsychologue, post-doctorante

Charlotte Martial est neuropsychologue belge et post-doctorante à l’Université de Liège. La majeure partie de ses travaux de clinicienne-chercheuse est consacrée à l’étude des expériences de mort imminente. Elle fait partie du Coma Science Group et du GIGA-Consciousness, un organisme dépendant du GIGA Research Center (l’institut de recherche interdisciplinaire en sciences biomédicales) de l’Université de Liège. Dirigé par Steven Laureys, ce groupe est dédié à l’étude du coma, des états de conscience altérée et des expériences de mort imminente. »

« Je suis entourée d’une lumière blanche, intense qui ne m’éblouit pas. Mon corps, je ne le sens pas, je ne le vois pas. D’ailleurs, est-ce que je le possède encore ? Je me sens bien, légère, je ne souffre plus. [… ] Au milieu de nous, il y a une personne de plus grande taille qui a l’air d’animer un carrousel invisible qui nous entraîne dans une ronde immobile. Il n’y a pas de bruit, pas d’odeur, juste l’ouate chaude et confortable, blanche immaculée qui porte ma tête et celle des autres. [… ] Les semaines, les mois et les années passent. Je ne sais toujours pas ce que c’était ce « rêve », mais ce que je sais c’est que je n’ai pas peur de la mort, je sais que la mort est belle mais j’ai peur d’avoir mal ou du souffrir pour mourir. Je peux aussi certifier aux parents des défunts que leur mort est heureux, qu’ils sont bien là où ils sont. Ça, j’en suis sûre. » Extrait du témoignage d’une de nos témoins ayant rapporté le souvenir d’une expérience de mort imminente à la suite d’un arrêt cardiaque.

La Continuité de notre Conscience. Un concept basé sur l’étude scientifique des expériences de mort imminente. Pim van Lommel

Cardiologue

Le docteur Pim van Lommel, cardiologue néerlandais de renommée internationale, s’intéresse aux expériences de mort imminente depuis plus de 30 ans. Il est l’auteur de la plus importante étude scientifique réalisée à ce jour sur ce phénomène. Menée sur 344 patients ayant survécu à un arrêt cardiaque, sa recherche fait l’objet d’une publication en 2001 dans la très prestigieuse revue scientifique The Lancet. Il est l’auteur de nombreux articles et chapitres sur les EMI ainsi que de l’ouvrage Mort ou pas ? Ce livre traite avec la plus grande rigueur scientifique des EMI et est à ce jour le plus complet et le plus abouti sur le sujet. Son analyse l’amène à réviser la modélisation matérialiste de la conscience. Démontrant que l’activité cérébrale ne peut expliquer la conscience, il développe l’hypothèse d’une conscience non locale.

Dans ce chapitre, nous allons décrire le concept de continuité de la conscience, en nous appuyant sur les études récentes sur les expériences de mort imminente (EMI). Selon nos concepts médicaux actuels, il est impossible de faire l’expérience de la conscience pendant un arrêt cardiaque, quand la circulation et la respiration ont cessé. Pourtant, durant la phase d’inconscience provoquée par un épisode qui menace la vie, tel un arrêt cardiaque, les patients peuvent signaler l’apparition paradoxale d’une conscience accrue, vécue dans une dimension qui ne correspond pas à notre concept conventionnel du temps et de l’espace, avec des fonctions cognitives, des émotions, une identité propre, des souvenirs de la petite enfance et parfois une perception hors et au-dessus de leur corps sans vie. On appelle cela une EMI. Depuis la publication de plusieurs études prospectives sur les EMI chez les survivants d’un arrêt cardiaque, rapportant des résultats et Il s’agit d’une expérience authentique qui ne peut être simplement réduite à l’imagination, à la peur de la mort, à l’hallucination, à la psychose, à la consommation de drogues ou au manque d’oxygène. Les personnes semblent durablement transformées par une EMI, qui ne dure pourtant que quelques minutes, le temps de l’arrêt cardiaque.
Ces études montrent que la vision matérialiste de la relation entre le cerveau et la conscience, prônée par la plupart des médecins, des philosophes et des psychologues, est trop étroite pour une compréhension correcte du phénomène. Nous avons de bonnes raisons de penser que notre conscience ne coïncide pas toujours avec le fonctionnement de notre cerveau : une conscience élargie peut parfois être vécue en dehors du corps.

Le sursaut vital : une conception alternative des expériences de mort imminente. Renaud Evrard

Psychologue clinicien et enseignant-chercheur à l’Université de Lorraine

Co-fondateur du Centre d’information, de recherche et de consultation sur les expériences exceptionnelles (www.circee.org), il consacre l’essentiel de ses travaux à améliorer l’accueil et l’accompagnement des personnes vivant des expériences de mort imminente, de hantise, de communications avec les défunts, etc. Il a été président de la Parapsychological Association et lauréat de plusieurs bourses de recherche sur ces thématiques.

Les expériences de mort imminente (EMI) sont classiquement définies comme des vécus avec une riche phénoménologie déclenchés face à un danger mortel. Certains récits, collectés depuis 150 ans, montrent que les mêmes vécus surviennent lorsqu’un individu croit repérer, à sa grande surprise, qu’il vit ses derniers instants, même si ce n’est heureusement pas le cas. En suivant les idées du philosophe Henri Bergson relatives à ces vécus et de nombreux travaux subséquents, nous faisons l’hypothèse que les EMI sont des états modifiés de conscience associés à un renforcement des capacités intellectuelles, perceptuelles et motrices dont la finalité serait de nous permettre de nous sauver in extremis d’un danger apparemment mortel. Cette réaction psychosomatique nous fait voir l’intrication de notre corps et de notre esprit sous un nouveau jour : les EMI dévoilent l’hétérogénéité du psychisme, entre une conscience hyperincorporée et une conscience désincorporée. Ce système d’alerte en cas d’urgence ultime révèle donc une dimension invisible de la conscience qui pourrait davantage nous renseigner sur le fonctionnement du vivant que sur l’après-vie. En s’appuyant sur la littérature scientifique ainsi que sur des recherches conduites à l’Université de Lorraine, nous décrirons cette conception alternative des EMI en tant que sursauts vitaux.

De la transe chamanique à la transe cognitive : revue de la littérature et approche biopsychosociale. Yannick Lafon, Charlotte Grégoire, Audrey Vanhaudenhuyse, Olivia Gosseries

Yannick Lafon

Chercheur visiteur au GIGA-Consciousness, Université de Liège (ULiège), Belgique
Yannick Lafon est Ingénieur en Biologie et est également en troisième année de Licence de Psychologie à l’Université de Paris 8. Il s’intéresse au soulagement de la dépression via une approche combinant psychothérapie, état de transe, sophrologie, chant et hypnose. Investi dans l’ONG « La Guilde », il participe à des actions humanitaires en Amérique Latine.

Charlotte Grégoire

Psychologue, chercheuse au GIGA-Consciousness, ULiège
Charlotte Grégoire est docteur en psychologie. Après une thèse sur une approche combinant l’apprentissage de l’autohypnose et de l’auto-bienveillance, elle poursuit ses recherches au sein du GIGA Consciousness (ULiège) en s’intéressant, en plus de l’hypnose, à la transe cognitive auto-induite et à la méditation, dans le but d’améliorer la qualité de vie en oncologie.

Audrey Vanhaudenhuyse

Neuropsychologue, chercheuse au CHU de Liège et GIGA-Consciousness, ULiège
Audrey Vanhaudenhuyse est neuropsychologue, PhD en Sciences Médicales. Elle s’intéresse aux processus de conscience modifiée (hypnose, réalité virtuelle, transe). Chercheuse au sein du Service d’Algologie du CHU de Liège, elle dirige également le Sensation & Perception Research Group, unité de recherche du GIGA Consciousness de l’Université de Liège.

Olivia Gosseries

Neuropsychologue, chercheuse au Coma Science Group, GIGA-Consciousness, ULiège
Olivia Gosseries est neuropsychologue, co-directrice du Coma Science Group de l’Université de Liège (ULiège) et chercheuse qualifiée FNRS. Elle a obtenu son doctorat en sciences biomédicales à l’ULiège et l’Université Libre de Bruxelles. Elle s’intéresse aux états altérés de conscience, notamment après un coma. Elle mène aussi des recherches sur la transe cognitive.

Le chamanisme est une spiritualité ancestrale qui permet de se connecter à l’invisible qui nous entoure, mais aussi à l’invisible qui est en nous. Dans diverses traditions, la transe est induite lors de cérémonies chamaniques, grâce notamment au son du tambour, à la danse ou encore à l’ingestion de plantes psychoactives. La transe se définit comme une modification de l’état de conscience, caractérisée par une conscience lucide, mais réduite, de l’environnement. Elle est combinée à une augmentation de l’imagerie mentale, une modification de la conscience de soi et des perceptions somatosensorielles, ainsi qu’une altération de la perception du temps et de l’espace. La transe cognitive est dérivée de la transe chamanique et se caractérise par un état de conscience modifiée volontaire et auto-induit par la seule volonté de la personne. La transe cognitive a cette particularité d’être abstraite de tout rituel ou d’expression culturelle. Dans ce chapitre, nous proposons un tour d’horizon de la transe, en partant des traditions chamaniques jusqu’à nos pratiques actuelles. Nous aborderons les aspects sociaux, anthropologiques, psychologiques et biologiques de la transe au travers d’une revue narrative de la littérature. Nous établirons les bases pour pouvoir mieux comprendre cet état de conscience particulier et l’étudier scientifiquement.

Le deuil, notions théoriques. Evelyne Josse

Psychologue, psychotraumatologue, formatrice, auteur

La psychologue clinicienne, psychothérapeute et psychotraumatologue belge Evelyne Josse est chargée de cours à l’Université de Lorraine (Metz) et chargée de cours en formation continue à l’Université Libre de Bruxelles. Hypnothérapeute de renom, elle a fondé le premier certificat interuniversitaire européen en hypnose thérapeutique à l’Université Libre de Bruxelles en collaboration avec l’Université de Metz. Elle enseigne l’hypnose aux professionnels de la santé en Belgique et en France. Depuis plus de vingt ans, elle pratique la communication induite entre les endeuillés en souffrance et leurs défunts. Depuis 2016, elle enseigne sa méthode aux hypnothérapeutes. Elle est l’auteur nombreux articles et de plusieurs ouvrages sur l’hypnose et sur le traumatisme psychique.

Qu’est-ce que le deuil ? Comment traverse-t-on l’épreuve de la perte d’un être cher ? Certaines personnes nient le décès après qu’il ait été annoncé alors que d’autres s’y préparent avant qu’il ne se produise. Certains endeuillés plongent dans les affres de la détresse, alors que d’autres n’éprouvent qu’une tristesse passagère. Les réactions à la perte d’un être cher diffèrent d’une culture à l’autre, d’un sexe à l’autre, d’une personne à l’autre et, pour une même personne, d’un deuil à l’autre. Chacun a sa manière de faire face à l’intolérable. Comme l’empreinte digitale, le travail de deuil est unique à chacun, mais comporte des caractéristiques universelles. Dans ce chapitre, nous nous proposons de décrire les phases vécues par la plupart des endeuillés.

La dimension psychologique du travail de deuil. Christophe Fauré

Psychiatre et psychothérapeute, spécialiste de l’accompagnement du deuil et de la fin de vie et des problématiques du couple et de la famille

Psychiatre et psychothérapeute depuis plus de 25 ans, le Docteur Christophe Fauré exerce actuellement en pratique libérale à Paris. De 1989 à 2010, il a eu un parcours professionnel et associatif en Soins Palliatifs. En France, il est une référence dans le domaine de l’accompagnement du deuil et des ruptures de vie. Parallèlement aux suivis de deuil, il accompagne les personnes touchées par un syndrome de stress post-traumatique et celles en « transition de milieu de vie ».
Christophe Fauré est parrain et/ou membre du comité scientifique de plusieurs associations : « Empreintes – Vivre son Deuil Ile de France » (association d’accompagnement du deuil), « Apprivoiser l’absence » (Groupes de parole de parents en deuil), « Phare Enfants-Parents » (accompagnement des parents en deuil après un suicide), « Naitre et Vivre » (accompagnement du deuil périnatal) et Membre du Comité consultatif « Association Journée Nationale des Aidants »
Le Dr Fauré a effectué une retraite dans un monastère bouddhiste tibétain dans le Sud-Ouest de la France de mai 2001 à mai 2003. Il étudie le bouddhisme et pratique la méditation depuis 15 ans. Il est formé à la MBCT – Mindfulness Based Cognitive Therapy – Thérapie Cognitive basée sur la Pleine Conscience.
Christophe Fauré est auteur de plusieurs ouvrages aux éditions Albin Michel sur le deuil, maladie grave et fin de vie, la vie relationnelle et la vie du couple et sur les transitions de vie.

Le deuil est entaché de nombreuses incompréhensions sur son sens véritable. Il n’est pas toujours perçu à sa juste mesure : comme un processus naturel bénéfique qui permet la cicatrisation de la blessure psychique après la perte d’un proche. Il existe également une confusion dans les notions de « processus de deuil » et de « travail de deuil ». Ce chapitre a pour objectif d’expliquer en détail le sens profond du processus de deuil, en détaillant les « tâches » à accomplir pour le mener à bien. Résolument concret et pratique, il vise à donner une grille de lecture pour permettre un accompagnement du deuil harmonieux, dans sa dimension psychologique, sans entrer dans le versant spirituel de ce processus qui est abordé dans d’autres chapitres de cet ouvrage.

De quelques particularités de ceux qui restent. Vinciane Despret

Philosophe des Sciences

La philosophe des sciences belge Vinciane Despret est professeur à l’Université de Liège et à l’Université libre de Bruxelles. Dans son livre Au bonheur des morts, elle s’intéresse aux relations que les endeuillés entretiennent avec leurs morts et à la manière dont ces défunts s’invitent dans la vie des vivants. Scientifique reconnue, ses nombreux ouvrages sur la question animale font autorité.

Ces dernières années, on a vu se multiplier des témoignages et des pratiques qui semblent vouloir cultiver une posture bien différente de la doxa officielle quant à la question du mode d’existence des défunts et remettre en question les théories du deuil qui conduisaient les expériences de la perte. Ces morts dont certains sentent la présence, ou qui interviennent dans les rêves, qui proposent leur aide, qui laissent des signes témoignent de la très grande diversité des manières de penser la mort, loin de la conception de la mort comme néant que privilégient souvent les sciences humaines ou la médecine. Ne s’agirait-il pas d’apprendre à suivre la manière dont les personnes résistent aux théories rationalistes, dont elles hésitent, dont elles transforment leur expérience en une expérience de pensée ? Ce chapitre propose de suivre les diverses façons dont les personnes construisent des narrations qui leur permettent de partager et de prolonger leur expérience, en soulignant la très grande intelligence et l’art de la perplexité que cultivent et manifestent ces récits.

L’impact des vécus subjectifs de contact avec un défunt (VSCD) sur le processus de deuil. Evelyn Elsaesser

Responsable d’un projet de recherche international sur les Vécus Subjectifs de Contact avec un Défunt (VSCD) – Auteure

Evelyn Elsaesser est une experte des expériences liées à la mort, notamment des expériences de mort imminente (EMI) et des vécus subjectifs de contact avec un défunt (VSCD). Elle est l’auteure de nombreux livres, articles et chapitres de livres sur ces sujets, dont D’une vie à l’autre : Des scientifiques explorent le phénomène des expériences de mort imminente, Le Pays d’Ange, et Lessons from the Light co-écrit avec le Professeur Kenneth Ring. Ses deux derniers ouvrages Quand les défunts viennent à nous : Histoires vécues et entretiens avec des scientifiques et Contacts spontanés avec un défunt : Une enquête scientifique atteste la réalité des VSCD traitent des VSCD spontanés et directs. Evelyn Elsaesser est cheffe de projet d’un projet de recherche international intitulé Investigation de la phénoménologie et de l’impact des vécus subjectifs de contact avec un défunt (VSCD) spontanés et directs. Elle est également cofondatrice et membre du comité exécutif de Swiss IANDS (Association internationale pour l’étude des expériences de mort imminente).

Un « vécu subjectif de contact avec un défunt » (VSCD) spontané et direct se produit lorsqu’une personne, généralement en deuil, perçoit de manière inattendue un défunt par les sens de la vue, de l’ouïe, de l’odorat ou du toucher. Très souvent, les personnes qui expérimentent un VSCD (les récepteurs) sentent simplement la présence de la personne décédée ou perçoivent un contact pendant le sommeil ou lors de l’endormissement ou au réveil. Le défunt est perçu d’une manière qui est interprétée par les récepteurs comme révélatrice de la survie de cette personne.
Avec une équipe internationale de chercheurs, nous avons mené une enquête dans les trois langues du projet (français, anglais et espagnol) à laquelle plus de 1000 personnes ont participé. Les résultats récoltés montrent un effet significatif et bénéfique des VSCD sur le processus de deuil. Je commenterai cet impact à l’aide de nombreux témoignages de nos participants.

Pour écouter Evelyn Elsaesser nous parler de son chapitre, cliquez ICI.

De l’impossible perte de sens au sens possible de la perte. Une traversée onirique du processus de deuil. Muriel Rojas Zamudio

Psychanalyste, praticienne en médiations artistiques et art-thérapeute

Psychanalyste, praticienne en médiations artistiques et art-thérapeute, Muriel Rojas-Zamudio travaille depuis de nombreuses années avec les rêves et les images archétypales. Auteure de plusieurs ouvrages et d’articles dans des revues spécialisées (Vestigia, International Transpersonal Journal, Rebelle(s), Génération Tao…), elle est également formatrice au CesHum et au sein de l’Association des Psychanalystes Européens (APE).

Si un rêve mettant en scène une personne décédée peut s’interpréter comme une communication avec elle ou comme la mise en scène d’une demande de l’inconscient, sa répétition dans le temps permet d’aborder l’ensemble comme le témoignage d’un processus en cours, en l’occurrence l’évolution du rapport à la perte.
C’est ce cheminement, qui va d’une rupture à des retrouvailles avec le sens, de la hantise à l’introjection du lien, que cet article propose de retracer à partir de l’expérience de son auteure, avec pour objectif de mettre en lumière ce qui pourrait faire office de balises dans tout processus de deuil lorsque ce dernier est traversé grâce à une psychothérapie.

La quête du Paradis terrestre. Martine Struzik

Thérapeute, hypnothérapeute et formatrice transpersonnelle

Maître-praticienne en Psycho-énergie et en possession du Diplôme supérieur de praticienne en Nouvelle Hypnose et Thérapie éricksonienne. Elle est formée au Mandala de l’être™ de Richard Moss.
Son intérêt pour la recherche sur la conscience l’a menée à suivre la formation en Neurosciences proposée par l’Arche, Paris.
Venant au départ du monde de l’Art brut et de l’Outsider Art, elle garde un intérêt particulier pour le monde de la création. Elle est également directrice de l’association belge Approches Transpersonnelles.

Que se passe-t-il dans la tête d’une adolescente qui vit une NDE qu’elle ne peut ni comprendre, ni partager ?
Cette proposition est un regard porté sur une vie où la recherche effrénée du Paradis terrestre côtoie l’errance et l’exil, l’ombre et la lumière, la tension et la fluidité.

Thérapies du deuil : œuvrer aux métamorphoses des vivants et des morts. Laura Périchon

Docteure en psychologie

D’abord diplômée ingénieure physicienne, Laura Perichon a travaillé quelques années dans le domaine de la recherche en Sciences de la Terre avant d’entreprendre des études de psychologie qu’elle poursuivit par un doctorat portant sur les théories et thérapies du deuil (ULB). Son intérêt se dirige particulièrement sur les dispositifs thérapeutiques favorisant la transformation des relations entre vivants et morts, guidée par un regard autant psychologique que socio-anthropologique. Elle dirige autour de ces thèmes des mémoires de fin d’études d’étudiants en master de psychologie clinique à l’Université libre de Bruxelles. Formée à la psychothérapie ainsi qu’à la pleine conscience, à l’hypnose, à l’EMDR et l’ICV, elle exerce aussi actuellement comme psychologue clinicienne à Bruxelles.

Deux dimensions aux évolutions temporelles relativement distinctes caractérisent souvent le deuil. La première se déploie durant les premiers temps et comprend les réactions physiologiques, émotionnelles et comportementales suivant immédiatement le décès. D’autre part, si le temps ne conduit pas à l’apaisement, une souffrance davantage reliée à la relation avec le défunt peut s’installer voire s’intensifier au fil des années. Cette dimension du deuil invite à placer une attention particulière sur les relations entre vivants et morts et sur la manière dont celles-ci appellent parfois à la transformation. Pour ce faire, et parce que parler au mort possède toujours davantage d’effets que de parler du mort, des rencontres et des échanges entre les vivants et leurs proches défunts sont proposés par certains thérapeutes, notamment grâce à l’hypnose. Ces rencontres permettent d’adresser ce qu’il reste en suspens et conduisent aux métamorphoses des vivants, des morts et de ce qui les lie. Par ailleurs, ces rencontres nous invitent aussi bien souvent à nous interroger sur la manière dont les morts existent aujourd’hui dans notre culture occidentale moderne.

La communication induite avec les défunts en hypnose. Evelyne Josse
Psychologue, psychotraumatologue, formatrice, auteur

La psychologue clinicienne, psychothérapeute et psychotraumatologue belge Evelyne Josse est chargée de cours à l’Université de Lorraine (Metz) et chargée de cours en formation continue à l’Université Libre de Bruxelles. Hypnothérapeute de renom, elle a fondé le premier certificat interuniversitaire européen en hypnose thérapeutique à l’Université Libre de Bruxelles en collaboration avec l’Université de Metz. Elle enseigne l’hypnose aux professionnels de la santé en Belgique et en France. Depuis plus de vingt ans, elle pratique la communication induite entre les endeuillés en souffrance et leurs défunts. Depuis 2016, elle enseigne sa méthode aux hypnothérapeutes. Elle est l’auteur nombreux articles et de plusieurs ouvrages sur l’hypnose et sur le traumatisme psychique.

La communication induite avec les morts consiste à établir un contact entre endeuillé et défunt. Grâce à l’hypnose, le thérapeute crée un contexte propice à la rencontre. Cette thérapie estompe la douleur provoquée par un deuil récent, débloque les deuils compliqués et induit souvent la guérison émotionnelle totale dans le cas de deuils anciens.

L’approche éricksonienne pour contacter nos défunts et traverser le deuil. Térèsa Roblès

Anthropologue, psychologue et hypnothérapeute éricksonienne – Auteure

Teresa Robles est spécialisée en anthropologie sociale, formée en thérapie familiale et titulaire d’un doctorat en psychologie clinique. Elle est membre de l’Association Mexicaine de Thérapie Familiale et de la Société Internationale d’Hypnose depuis 1992 et elle préside le Centre Ericksonien de Mexico. Elle a été distinguée par plusieurs instances internationales pour sa contribution remarquable à la psychothérapie (notamment par la Fondation Milton Erickson, la Société Mexicaine de Psychologie, l’Institut Emergences et la Société Internationale d’Hypnose qui lui a attribué le prix Pierre Janet). Elle a édité plusieurs ouvrages et enregistrements audio traduits en plusieurs langues et publiés en français dans la collection Le Germe. Elle dispense son enseignement partout dans le monde.

Le travail présenté dans ce chapitre fait appel à l’approche constructiviste et à l’épistémologie ericksonienne. Sa lecture vous permettra de connaître ces approches et, à travers la présentation de quelques cas et la description de la technique étape par étape, vous apprendrez les techniques ericksoniennes pour aider vos patients à résoudre leur deuil. Vous serez en mesure d’appliquer cette technique avec vos patients même si vous n’avez aucune formation en hypnose ericksonienne ou en psychothérapie.