Viol sous drogue ou GHB : la soumission chimique, un fléau peu reconnu

Un article de TERRIENNES, Lydia Menez paru sur le site de TV5 Monde le 31.12.2019

GHB, tranquillisants, somnifères… Ces substances sont utilisées pour provoquer confusion et trou noir chez celles (et ceux) qui les ingèrent à leur insu. Versées dans un verre au cours d’une soirée, elles permettent à des agresseurs d’abuser sexuellement de leurs victimes, sans qu’elles en gardent le moindre souvenir. Un fléau connu mais difficilement quantifiable. Témoignage.

« C’était pendant le week-end d’intégration de mon école de commerce. Ces week-ends sont régulièrement organisés pour que tout le monde fasse connaissance. Le samedi soir avait lieu la première soirée. Je me souviens avoir bu un verre ou deux. Après, c’est le trou noir complet jusqu’au petit matin. Je n’ai absolument aucun souvenir de ce qui s’est passé après minuit. J’avais 19 ans. » Ce récit, Emma* ne le raconte pas. Ni à sa psy, ni aux personnes qu’elle fréquente. Elles sont pourtant nombreuses à avoir vécu une situation similaire, comme en témoignent récemment plusieurs étudiantes de l’université de Laval.

« Mes camarades de classe m’ont trouvé à moitié nue dans les bois, ils ont décidé d’appeler les pompiers. Je me suis réveillée à l’hôpital. J’ai effectué des tests là-bas qui ont révélé que j’ai subi une agression sexuelle, probablement après avoir été droguée », poursuit-elle.

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