Premier boulot, premier burn-out

Un article Thomas Moysan, Léo Caravagna, Vincent Morel et Bastien Hauguel

Paru sur Slate.fr le 1er Août 2018

Ces jeunes hommes et femmes viennent d’entrer sur le marché du travail, et déjà ils et elles craquent. Zoom sur un phénomène qui ne touche pas que les cadres.

La France est en vacances, et qui fait tourner l’économie? Les jeunes. En stage, en CDD, en alternance, ils économisent pour leurs études, ajoutent des lignes à leur CV, accumulent les emplois pour s’en sortir. Pendant que les «seniors» se reposent, des «juniors» s’épuisent au travail, et comme leurs aînés et aînées, ils et elles foncent vers le burn-out.

Un appel sur les réseaux sociaux, et en vingt-quatre heures à peine, une trentaine de témoignages afflue. «Bonjour, j’ai 26 ans, et je suis passé très près du burn-out l’été dernier.» «Bonjour, j’ai fait un burn-out à 23 ans au sein de l’Éducation nationale.» «Bonjour, j’ai fait un burn-out il y a deux ans et demi. J’avais 25 ans

Un jeune sur dix déjà vidé par le travail

Le phénomène est difficile à saisir. Aucune statistique n’existe sur le surmenage des jeunes. C’est un problème de définition. Le syndrome d’épuisement professionnel n’en accepte aucune qui soit définitive, même aujourd’hui. De fait, la psycho-traumatologue EvelynICIe Josse explique que le burn-out s’appréhende avant tout comme «un ensemble de symptômes». Parmi ceux-ci, une exténuation générale, physique, psychique et émotionnelle due au trop-plein de travail ou à d’autres facteurs professionnels.

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