Le réseau de pairs (peer support network)

Si les expatriés s’attendent à expérimenter des situations difficiles à l’étranger, ils sont peut-être moins préparés aux difficultés qu’ils rencontrent à leur retour (réintégration au sein de la cellule familiale et sociale pouvant s’avérer plus complexe qu’attendu, confrontation à un quotidien considéré comme banal, recherche d’un emploi et d’un logement, etc.). Or, les stress associés au retour peuvent causer une détresse importante et avoir des répercussions non négligeables sur le fonctionnement familial, social et professionnel. Ces difficultés, d’autres les ont rencontrées avant eux. Des organisations se sont données pour objectif d’offrir un support aux organismes humanitaires et certaines ONG ont créé leur propre réseau de soutien par les pairs (en anglais, peer support network). Ces réseaux regroupent des volontaires qui souhaitent apporter leur connaissance, leur expérience et surtout leur écoute à leurs collègues revenant du terrain.

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Introduction

Durant les missions humanitaires, les expatriés s’exposent à des situations hautement stressantes, voire traumatiques. Affectés dans des pays ravagés par la guerre ou par des catastrophes naturelles, ils peuvent être directement confrontés à des situations qui mettent leur vie en péril ou être témoins d’exactions cruelles. Ils viennent en aide à des populations en détresse et éprouvent souvent des émotions intenses en raison même du contexte de leur travail (populations en détresse, décimées par des épidémies, en proie à la misère et à la faim ; victimes gravement blessées, très mutilées et personnes décédées, parfois en masse ; vision apocalyptique de nombreuses destructions, désorganisation, etc.). Par ailleurs, la situation d’expatrié (séparation d’avec la famille, modification majeure du mode de vie, confrontation à une culture différente, etc.), la charge de travail et les conflits au sein de l’équipe entraînent fréquemment une souffrance intérieure, parfois difficile à juguler. D’autres causes peuvent contribuer à la souffrance du personnel humanitaire. Parmi celles-ci, soulignons l’importance que revêtent les défauts organisationnels (préparation de l’expatrié à son lieu d’affectation et à ses responsabilités professionnelles, règles régissant la communication et la prise de décision, gestion des équipes par les responsables, soutien technique de la part des superviseurs, etc.) 1Pour plus d’informations sur le stress des expatriés, nous renvoyons à l’article du même auteur : « Les expatriés dans la tourmente » sur http://www.resilience-psy.com[/efn_note%5D.

Le retour de mission, qu’il soit volontaire ou provoqué par les circonstances (par exemple, suite à une évacuation), qu’il soit transitoire (entre deux missions) ou définitif, représente pour les intervenants humanitaires un nouveau défi et les confronte à de nouvelles sources de stress. Si les expatriés s’attendent à expérimenter des situations difficiles à l’étranger, ils sont peut-être moins préparés aux difficultés qu’ils rencontrent à leur retour (réintégration au sein de la cellule familiale et sociale pouvant s’avérer plus complexe qu’attendu, confrontation à un quotidien considéré comme banal, recherche d’un emploi et d’un logement, etc.). Or, les stress associés au retour peuvent causer une détresse importante et avoir des répercussions non négligeables sur le fonctionnement familial, social et professionnel.

Les retrouvailles avec les proches peuvent ne pas se dérouler comme l’expatrié l’escompte. Après quelques jours d’euphorie, il risque de se sentir désorienté, frustré et incompris. Il peut éprouver le désir de raconter les expériences vécues sur le terrain mais également souffrir de ne pourvoir traduire l’intensité de son expérience. Par ailleurs, ces récits peuvent ne pas susciter l’intérêt auprès de certains de ses proches. Ceux-ci ne partagent pas forcément son enthousiasme pour l’humanitaire, sont indifférents à ce monde inconnu ou incapables de l’appréhender. Il peut avoir l’impression que son entourage ne comprend pas ce qu’il a vécu ou pire, qu’il ne s’en préoccupe pas. Sa famille et ses amis peuvent être effrayés par ses aventures, être absorbés par des problèmes personnels ou simplement rendus inattentifs par la joie de le retrouver. A contrario, le choc du retour et la disparité des modes de vie peuvent pousser l’expatrié à taire son vécu. Dès lors, il peut être agacé par les multiples et sempiternelles questions qui lui sont posées par son entourage.

La conception que l’expatrié a de sa culture, de son pays, de sa famille et de ses amis se modifie au cours du temps sans qu’il en soit nécessairement conscient. Son expérience du terrain l’a transformé et son environnement familial a changé pendant son absence. Il peut avoir le sentiment désagréable que ses proches n’ont pas évolué alors qu’il a progressé grâce aux expériences extraordinaires de l’expatriation. A contrario, il peut ressentir la douloureuse impression qu’ils ont avancé tandis qu’il stagne sur le chemin de la vie (des proches se sont mariés, ont eu des enfants, etc.). Il peut en arriver à les critiquer et éprouver la sensation de ne plus appartenir au même monde, de ne plus partager leurs intérêts, leurs valeurs ou leur mode de vie. Frustration et incompréhension peuvent provoquer du ressentiment à l’égard des proches et déboucher sur des désaccords et des conflits douloureux dans un moment instable de sa vie.

Après avoir vécu en communauté, entouré de personnes dont il partage les valeurs humanitaires, il est possible que l’expatrié éprouve un sentiment de solitude dans les mois qui suivent son retour de mission. Le style de vie mené à l’étranger ainsi que les amis qu’il a quittés peuvent lui manquer d’autant plus qu’il ne parvient pas à se reconnecter à son milieu.

Ces difficultés auxquels les expatriés sont confrontés sur le terrain et au retour de mission, d’autres les ont rencontrées avant eux. Des organisations se sont données pour objectif d’offrir un support aux organismes humanitaires et certaines ONG ont créé leur propre réseau de soutien par les pairs (en anglais, peer support network). Ces réseaux regroupent des volontaires qui souhaitent apporter leur connaissance, leur expérience et surtout leur écoute à leurs collègues déployés sur le terrain et en revenant.

Qu’est qu’un réseau de pairs ?

Un réseau de pairs (en anglais, peer support network) est un réseau de volontaires ayant une expérience antérieure de terrain dans le domaine humanitaire. Ils ont en commun la volonté d’aider des personnes confrontées aux difficultés engendrées par l’expérience de l’expatriation durant leur affectation ainsi qu’à leur retour dans leur pays de résidence après leur mission. Cet article se limite à ce dernier aspect.

Quel est l’objectif du réseau de pairs au retour de mission de l’expatrié ?

L’objectif principal de ce soutien individuel est de faciliter la réintégration de l’expatrié dans son pays de résidence. Par une écoute chaleureuse, par un échange de connaissances et d’expériences, le volontaire aide son collègue à intégrer les expériences qu’il a vécues durant son séjour à l’étranger et à dépasser les difficultés propres au retour. Ce soutien psychosocial contribue ainsi à prévenir ou du moins, à atténuer la survenue de difficultés psychosociales et le cas échéant, à favoriser le rétablissement psychologique de l’expatrié par un soutien stimulant ses capacités de résilience.

Les responsabilités des volontaires

Le volontaire apporte réconfort et soutien à l’expatrié de retour de mission par le biais d’une écoute active. Il l’aide à clarifier ses pensées et ses sentiments, à cerner ses difficultés et à examiner les diverses façons possibles de les traiter. S’il le juge opportun, il peut lui suggérer des idées et des conseils pratiques fondés sur ses connaissances et son expérience personnelle. Il l’informe également des différentes aides psychosociales disponibles (via l’organisation et externes à celle-ci) et le cas échéant, lui ouvre la voir lui permettant d’accéder à ce support ultérieur.

La confidentialité, un principe directeur

Les volontaires sont tenus de respecter une stricte confidentialité par rapport aux informations recueillies lors de leurs contacts avec les expatriés recourant à leurs services. Cette confidentialité inclut toute information permettant d’identifier l’expatrié (nom et prénom, pays de mission, position dans l’organigramme, profession, âge, incidents critiques éventuels vécus, etc.). Elle doit être garantie vis-à-vis du siège de l’organisation, des responsables de la mission quittée par l’expatrié, des collègues expatriés, du staff national, de la famille et des amis ainsi que de toute autre personne.

Les volontaires peuvent éprouver des difficultés à respecter la confidentialité de leurs entretiens notamment lorsqu’ils fréquentent des proches de l’expatrié ou lorsque celui-ci a vécu des événements sortant de l’ordinaire. Ne pas respecter une stricte confidentialité peut s’avérer préjudiciable pour l’expatrié. De plus, si le fait est connu, cela peut en décourager d’autres à solliciter le soutien des pairs.

La formation des volontaires du réseau de pairs

Il est essentiel que les volontaires du réseau de pairs reçoivent une formation adéquate. En effet, ils devront soutenir des expatriés qui auront vécu ou auront été témoin d’incidents critiques ou de dévastation. Ils doivent donc être capables de reconnaître les signes de stress et le cas échéant, pouvoir référer les personnes en souffrance vers des professionnels de la santé mentale.

Conseils aux volontaires du réseau pour le support psychosocial aux expatriés de retour de mission

Choisir un moment propice

L’expatrié de retour du terrain peut être occupé par de nombreuses obligations familiales, amicales, administratives, etc. Or, s’il n’est pas dans un moment propice, il se limitera dans ce qu’il vous dira. Demandez-lui s’il est à l’aise pour discuter. Le cas échéant, proposez-lui de le rappeler ultérieurement et convenez d’un moment favorable pour lui comme pour vous.

Etablir une relation basée sur la confiance

La relation de confiance se construit peu à peu. Au début, la personne évoque souvent son vécu et ses difficultés de façon superficielle. Progressivement, elle se livre davantage. C’est par votre comportement que vous gagnerez sa confiance. Rappelez-vous que certains expatriés échaudés par des déboires ont des raisons de ne pas faire confiance à leurs collègues (mesquinerie, lutte de pouvoir, mésentente, etc.).

Soyez empathique : mettez-vous à la place de l’expatrié et essayer de comprendre ce qu’il ressent. Il est important qu’il ait le sentiment que vous comprenez ce qu’il a vécu. Cette reconnaissance est essentielle pour gagner sa confiance. Laissez-lui le loisir de s’exprimer. Ne citez pas trop rapidement vos expériences personnelles et lorsque vous le faites, restez constructif et expliquez ce qui vous a aidé à résoudre la situation.

Si la personne a vécu des événements ou des situations difficiles sur le terrain, elle risque de développer un comportement revendicateur, voire agressif, vis-à-vis de l’organisation. Même si vous partagez partiellement ou totalement ses griefs, évitez le piège d’alimenter la polémique. En la renforçant dans ses revendications, vous ne l’aidez pas. Votre rôle est de l’aider clarifier son vécu et non à étaler vos ressentiments. Rappelez-vous que dans ce rôle de volontaire, vous êtes plus qu’un simple collègue ; vous avez un mandat d’aidant.

Faire preuve d’une écoute attentive

Réprimer ses sentiments ou les taire peut être à l’origine de malaises physiques (troubles somatiques et plaintes fonctionnelles) et psychologiques (dépression, anxiété). Les gens commencent souvent à aller mieux lorsqu’ils ont l’opportunité de parler et de se sentir écouté. Le rôle du volontaire est d’encourager l’expression des émotions. Cela nécessite de savoir écouter.

Demander des informations

Aider une personne à cerner ses difficultés nécessite de le questionner sur ses comportements, ses pensées et ses émotions.

Voici quelques pistes :

  • Le comportement : En général, les personnes évoquent leurs difficultés en les décrivant sous forme de comportements, par exemple : « Je suis irritable, tout m’énerve, je pars en vrille au quart de tour ». Posez des questions afin d’obtenir des informations qui vous permettront de vous faire une idée précise des difficultés et de la vie de la personne : « Tu peux me donner un exemple ? », « Décris-moi comment cela s’est passé la dernière fois où tu es parti en vrille », « Y a-t-il des personnes avec qui cela se produit davantage ? », « Y a-t-il des moments ou des situations où cela t’arrive plus souvent ? », « Depuis quand cela se passe-t-il ainsi? » , « Y a t-il des moments où tu parviens à rester calme ? », « Comment réagit ton entourage quand tu t’énerves ? ».
  • Les pensées : Demandez à la personne ce qu’elle pense du problème, par exemple : « Quand tu t’énerves, que te dis-tu à toi-même? Quelles sont les pensées qui te traversent l’esprit ? Qu’est-ce qui t’irrite exactement ? »
  • Les émotions : Encouragez-la à parler de ce qu’elle éprouve. Cela peut s’avérer difficile. En effet, dans la culture humanitaire, nombreux sont ceux qui se croient obligés de paraître forts et sûrs d’eux, ce qui bloque leur faculté d’expression émotionnelle. Néanmoins, dès qu’ils comprennent qu’il est permis d’exprimer ses sentiments, ils parlent généralement facilement.

Préférez les questions ouvertes aux questions fermées (qui requièrent de courtes réponses telles que « oui » ou « non »). Elles permettent d’obtenir davantage d’informations. Demandez par exemple : « Comment cela s’est-il passé sur le terrain ? », « Comment cela se passe-t-il avec ton entourage depuis ton retour ? », « Quels sont tes projets ? », « As-tu trouvé un logement ? », etc.

Ecouter les gens exprimer leurs émotions peut être éprouvant. Il faut cependant résister à l’envie instinctive de réconforter immédiatement la personne et prendre le temps de l’écouter.

Apporter réconfort et soutien

Il existe de nombreuses manières d’apporter réconfort et soutien. Voici quelques pistes :
– Parlez posément.
– Evitez le style qui condamne (« Tu aurais dû… », « Pourquoi n’as-tu pas… ? »)
– Evitez de minimiser les difficultés (« Ce n’est pas grave, moi aussi j’ai vécu ça… »)
– Asseyez-vous près de la personne. Si c’est approprié, posez délicatement une main sur son bras.
– Montrez votre sollicitude par les expressions de votre visage.
– Eviter de plaisanter ou d’utiliser l’humour noir.

Définir le(s) problème(s) rencontré(s) par la personne

– Aidez la personne à cerner ses difficultés. Prenez en considération ses conditions de vie du moment présent. Rappelez-vous que certaines solutions qui t vous paraître sont peuvent ne pas convenir à votre collègue en raison de ses besoins, de ses valeurs, etc. ou ne pas être applicables au regard de sa situation.
– Considérez sa famille et ses amis. Examinez quel rôle joue son entourage. Offre-t-il un soutien ? En quoi est-il éventuellement à l’origine d’une difficulté ou d’une préoccupation?

Elaborer un plan d’action

Aidez la personne à se fixer des buts. Examinez avec elle les diverses façons possibles de traiter les problèmes. Proposez des idées et encouragez-là à suggérer les siennes. Elle doit choisir le mode d’action qui lui convient le mieux.

Ne lui dites pas ce qu’elle doit faire, même à sa demande. Elle a besoin de choisir comment elle va procéder. Cela l’encouragera aussi à avoir confiance en elle.

Essayez de savoir ce qu’elle fera si un de ses plans échoue. Quel autre plan a-t-elle en réserve ? Quelles solutions alternatives envisage-t-elle ?

Offrir un suivi

La nécessité d’un suivi varie d’une personne à l’autre. Certaines éprouveront le besoin de vous rencontrer régulièrement et d’autres, occasionnellement, voire une seule fois.

Lorsqu’elles possèdent leur propre réseau de pairs, les organisations humanitaires limitent généralement l’offre de suivi à quelques séances. Si l’expatrié a besoin d’un support plus soutenu, il est référé vers des professionnels de la santé mentale.

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L’auteur

Liste des différents articles écrits par Evelyne Josse : http://www.psycho-ressources.com/evelyne-josse.html

Evelyne Josse est psychologue diplômée de l’Université Libre de Bruxelles. Elle est formée à l’hypnothérapie éricksonienne, à l’EMDR et à la thérapie brève.

Elle exerce en qualité d’expert en hypnose judiciaire auprès de la Justice belge et pratique en tant que psychothérapeute en privé. Elle est également consultante en psychologie humanitaire.

Elle a travaillé pour différentes ONG dont « Partage avec les enfants du Tiers Monde », « Avenir des Peuples des Forêts Tropicales », « Médecins Sans Frontières-Belgique » et « Médecins Sans Frontières-Suisse ».
Passionnée d’ULM 3 axes (type avion), elle a mis sur pied avec Thierry Moreau de Melen, un ami pilote, le programme ASAB (Anti Stress Aéronautique Brussels).

Auparavant, elle a également travaillé pour Médecins Sans Frontières-Belgique. Elle a exercé dans des hôpitaux universitaires auprès d’adultes atteints du VIH/SIDA et auprès des enfants malades du cancer. Elle a également été assistante en faculté de Psychologie à l’Université Libre de Bruxelles.

Documents joints

Notes et références